Si peu de revues exigent absolument les données sources pour accepter et publier un article, la tendance est de toutes les façons à la rigueur. Il faudra peut-être 10 voire 20 ans, mais partager les données est obligatoire, la question est à partir de quand. Il y a des variations entre les disciplines.
La revue PLOS Computional Biology a une excellente collection d'articles, sous le titre Ten Simple Rules. Je me sers parfois ce certains article de cette collection. Je ne les ai pas comptés, mais il y aura bientôt une centaine d'articles ! Le rédacteur en chef Philip E Bourne en a écrit environ 50 %. Il existe même un article assez drôle intitulé "Ten Simple Rules for Writing a PLOS Ten Simple Rules Article". Un autre article pour avoir un prix Nobel ! Deux articles d'octobre 2016 ont un intérêt :
- Ten Simple Rules for Digital Data Storage : cet article est utile car il faut apprendre l'archivage, et sur 12 pages, vous aurez les explications pour les 10 règles qui sont : 1) Anticipate how your data will be used ; 2) Know your use case ; 3) Keep raw data raw ; 4) Store data in open formats ; 5) Data should be structured for analysis ; 6) Data should be uniquely identifiable ; 7) Link relevant metadata ; 8)Adopt the proper privacy protocols ; 9) Have a systematic backup scheme ; 10) The location and methods of data storage depend on how much data you have.
- Ten simple rules for developping a MOOC : les Massive Open Online Courses sont devenus populaires et certains très utiles. Les 10 règles sont : 1) Educator Mission—Establish the Purpose ; 2) What Is a MOOC?—Experience a MOOC Firsthand ; 3) Select a MOOC Provider ; 4) Decide on Subject Matter ; 5) Determine Governance ; 6) Design Your MOOC ; 7) Pilot Test Your MOOC ; 8) Promote the Mooc ; 9) Manage the MOOC ; 10) MOOC Postmortem — Debrief.
Et vient de sortir "Ten Simple Rules for Developing Public Biological Databasis".
2 commentaires
Suis ok avec cette démarche de partage des données, mais la charge pré-conception, pré et post publication devient énorme, répondre aux lignes de bonne conduite de la conception à la rédaction, jusqu’à la publication devient assez chronophage. C’est certain qu’à terme cela devrait ralentir le rythme de publication (ce qui n’est pas un pb, bien au contraire) & surtout améliorer la reproductibilité. Cependant, cela nécessite des moyens humains, des personnes avec des compétences spécifiques capables de comprendre les demandes organismes scientifiques et des chercheurs pour préparer des données partageables…. Encore une fois, je pense que dans les différents disciplines de santé les écarts de financement sont tellement importants que si trop de « contraintes » se généralisent, cela va devenir très difficile d’espérer publier dans des revues de haut niveau.
J’ai déjà bien du mal à dégager 2500$ pour publier en OA, réalise bp de choses moi-même faute de budget….
Bref, des lignes de bonne conduite, 800% d’accord, mais des moyens pour les suivre sont nécessaires.
Merci pour votre blogue
Bien d’accord avec votre commentaire, et vous n’êtes pas le seul à vous inquiéter. Des articles sont sortis sur ces points : je vais les lire et faire un billet
Cordialement