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Histoire pas si banale : rétractation pour avoir publié des données d’un collègue sans autorisation

Points clés

VoleurCe cas décrit par RetractionWatch (20 février 2017) paraît banal : un article a été rapidement rétracté car des données ont été empruntées (volées ?) sans avoir l'autorisation du propriétaire. Il s'agit d'une excellente revue, J Applied Polymer Science. L'article a été publié le 9 novembre 2016 et rétracté le 7 février 2017 après que le rédacteur en chef ai reçu des informations concordantes venant du premier auteur et d'un collègue alléguant que ses données ont été utilisées sans autorisation. Ce sont des chinois, mais ceci existe de partout.

La notice de rétractation est simple : "The above article from the Journal of Applied Polymer Science [Volume 134 (2017), Issue 11, 44598; version of record online: November 9, 2016] has been retracted by agreement between the author Hongjian Zhao, the Editor-in-Chief, Stefan Spiegel, and Wiley Periodicals, Inc. The retraction has been agreed following an investigation indicating that the majority of the paper is based on results not created by the author and used without permission from the original authors/scientists and the group of Prof. Xiaoyan Yuan, where the work was done."

Nous avons déjà évoqué ces situations : la lettre 'Dear Plagiarist' à une reviewer ayant publié des données d'un article qu'il a conseillé de refuser ; le cas de Gustave Roussy où un chercheur a voulu 'endormir' ceux qui lui avaient volé des données (avez-vous des infos sur ce cas de 2014).

Quelle est la fréquence de l'emprunt (est-ce un vol ?) de données à des collègues (parfois sans les informer), et sans leur autorisation pour publier ?

Je pose cette question car j'ai régulièrement des chercheurs qui me racontent des histoires similaires pour lesquelles rien ne se passe. Que peuvent-ils faire ? Je n'audite pas et je n'investigue pas ces cas, donc je n'ai pas d'éléments objectifs de preuve…  Je me contente de conseiller au mieux. La communauté scientifique est résignée.. Si le chercheur lésé veut en discuter avec des collègues, il n'a que des réflexions du type : pas grave, c'est commun… Calme toi… S'il va en parler au chef de département il risque de voir son CDD non renouvelé sans explications…

Une chose est sûre : petit risque mais grande récompense possible !!!!

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