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Lanceur d’alerte pour des plagiats ! Les institutions ne vous aident pas… Lanceur d’alerte, taisez-vous !

Points clés

 » Lanceurs d’alerte : taisez-vous « …   c’est malheureusement le conseil que je donne parfois en off à certains collègues ! Je pense sincèrement que dans certains cas, les institutions préfèrent cacher et ne pas investiguer !!!

Il s’agit d’un cas expliqué en détail sur RetractionWatch (6 février 2017) aux Etats-Unis (Indiana University). Un professeur de management, Mark Fox, de cette Université a accusé deux collègues de plagiat. En fait, après une réunion, il a regardé les publications de l’un deux et facilement découvert des plagiats concernant 15 articles. Procès gagnés mais tout ceci sur plusieurs années. Procès contre Mark Fox de la part d’un co-auteur, mais pas de condamnation de M Fox.

Le plagieur a été licencié de l’Université, etc… tous les détails sur RetractionWatch.

Mais, Mark Fox, pourtant professeur dans cette université n’a eu aucun soutien… Il dit que certains mois les frais d’avocats ont été supérieurs à son salaire. Il a passé des heures de travail pour préparer un document de 600 pages analysant le plagiat, etc…  Il est très amère et c’est souvent le cas des lanceurs d’alerte….

 

Bien que le sujet soit différent, je vous propose la lecture d’un ‘special report’ du NEJM en 2010 ! Lecture édifiante !! Le titre : « Whistle-Blowers’ Experiences in Fraud Litigation against Pharmaceutical Companies« . En bref, voici le contenu de cet article du NEJM :

Les auteurs ont analysé 17 cas où des industries ont été condamnées à des sanctions financières pour de très mauvaises pratiques (entre 10 millions de $ et 1,4 milliards de $). Ils ont identifié 42 lanceurs d’alerte et 26 ont accepté d’être interviewés (médiane de 40 minutes). Ces 26 avaient reçu des compensations d’en moyenne 3 millions de $ (extrêmes 100 000 $ à 42 millions $). Les interviews sont révélatrices de notre environnement. La plupart ont regretté d’avoir dénoncé des mauvaises pratiques, et l’argent n’a jamais comblé leurs ennuis : negative persuasion pour 7 lanceurs d’alerte (plus personne ne me parlait), positive persuasion pour 4 (proposition d’argent pour arrêter la plainte), direct intimidation pour 5 (tu seras poussé sous un bus), loss of employment pour 5 (I was fired), et blackballing pour 5 (Then I took a job. Then somehow [company name] called the job. ThenI was fired)…   Cela fait réfléchir et comme l’a dit l’un d’entre eux : “Honestly, I would not advise anybody to do it.”

 

D’après Wikipedia, le lanceur d’alerte est : « toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d’alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective. » A distinguer du délateur qui n’est pas toujours de bonne foi, et accuse.

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Un commentaire

  • Voilà qui est plutôt abrupte. N’y aurait-il pas un équivalent protégeant le lanceur d’alerte? Réaliser un commentaire anonyme sur Pubpeer ou passer par un équivalent à la ‘Wikileaks’? (dans les cas plus simples)

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