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La vie après avoir été puni pour fraude scientifique : la moitié des coupables poursuivent des recherches

Points clés

JERLa fraude scientifique a quelques caractéristiques intéressantes : petit risque pour grande récompense. Mais, ne vous imaginez pas qu’après condamnation, la vie scientifique s’arrête ! J'admets qu'un condamné puisse travailler après la décision, mais un 'encadrement' est nécessaire…

Un chercheur de l’Université d’Illinois, Urbana, USA, a analysé un pool de 284 chercheurs qui ont été coupables de mauvaises conduites scientifiques, essentiellement de fraude scientifique. Ce sont 284 cas identifiés par l’ORI (Office of Research Integrity) et ces chercheurs ont eu des décisions administratives suivant la mise en évidence des méconduites. L’article ‘Life after research misconduct: punishments and the pursuit of second chances’ a été publié dans une revue de SAGE : Journal of Empirical Research on Human Research Ethics, en février 2017.

Ce sont des cas que nous pouvons qualifier de ‘majeurs’, ‘graves’, ‘sévères’…  identifiés entre 1992 et 2016, soit environ 19 par an…  c’est pas beaucoup pour un grand pays ! Le travail a été difficile pour tracer les activités de ces chercheurs après la condamnation. Les résultats : 134 (47,8 %) ont continué des recherches, et ils ont reçu en moyenne 123 millions de dollars US pour supporter leurs activités ! 17 (6,0 %) ont eu des nouveaux financements des NIH, 118 (41,6 %) ont eu des publications indexées PubMed, et 113 (39,8 %) ont cherché du travail sur internet.

Les condamnations initiales des 284 fraudeurs étaient : 152 PHS (Public Health Service) debarment; 275 PHS prohibition; 10 information source certification; 68 data certification; 132 institutional supervision; 92 article correction or retraction. Toutes ces actions administratives, parfois difficiles à bien comprendre dans le système US, sont sévères.

Article plein de données intéressantes. Il n’existe pas de stratégies d’alertes pour les personnels qui travaillent avec ces chercheurs après la condamnation.

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