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Rigidité cadavérique (7/10) : montrez vos données… et trop de chercheurs refusent encore de les montrer

Points clés

Rigor mortisSuite au billet du 19 août 2019 "Quatre croyances erronées qui font obstacle à des recherches plus fiables", j'ai proposé d'analyser ce livre de Richard Harris, journaliste scientifique qui vit à Washington.

Le chapitre 7 explique les initiatives pour la reproductibilité de la science. Il commence bien sûr par expliquer les initiatives de Brian Nosek à Charlottesville. Il s'agit de la génèse du COS, Center for Open Science. Les premières réplications en psychologie ont été faites par l'équipe de B Nosek qui a encadré et financé les expériences faites dans de nombreux labos. La publication dans Science en août 2015 a été très médiatisée. R Harris explique que l'article du New York Times a boosté ces projets. Le titre (Many psychology findings not as strong as claimed, study says) était en première page et dans l'article il y avait une photo de B Nosek avec 3 collaboratrices. R Harris explique la philosophie de B Nosek expliquant toujours les différences entre études exploratoires et études de confirmation…

Il y a des informations sur les difficultés de conduire les essais de reproductibilité dans le domaine de la biologie du cancer. Il y a eu des opposants féroces, des équipes qui n'ont pas collaboré. Des articles originaux ne contiennent pas assez d'informations sur les méthodes : il faut alors collaborer avec les auteurs si l'on veut reproduire des expériences. Ces collaborations sont difficiles. Ce projet n'a pas pu être fait comme prévu..  et les résultats ont été expliqués dans eLife.

Des paragraphes sur la transparence avec des données sur les résultats des études avant et après l'ère de l'enregistrement des protocoles : édifiant…  Il faut être transparent, mais cette transparence est très loin d'être acceptée par de nombreux chercheurs. Ils préfèrent cacher leurs données, de peur de se faire voler. Le partage des réactifs est une problématique majeure en biologie… car beaucoup de chercheurs ne veulent pas les partager..  Le projet du séquençage du génome est un bon exemple de transparence qui est expliqué.

B Nosek veut changer la culture de la science, et en biologie, il est beaucoup aidé par Arturo Casadevall (Johns Hopkins, Baltimore, plusieurs fois évoqué sur ce blog) qui explique qu'il faut changer la formation des chercheurs… Prendre une année sabbatique tous les 7 ans n'est pas appliqué car les chercheurs doivent avant tout préparer des dossiers pour chercher de l'argent… ils n'ont plus le temps de réfléchir.

Les 10 chapitres ont pour titre :

  1. La bombe de Begley (billet du 6 septembre 2019)
  2. C’est dur, même dans les bons jours (billet du 13 septembre 2019)
  3. Un seau d’eau froide (billet du 20 septembre 2019)
  4. Trompé par des souris (billet du 27 septembre 2019)
  5. Croire l’incroyable (billet du 4 octobre 2019)
  6. Sauter aux conclusions (billet du 11 octobre 2019)
  7. Montrez vos données (billet du 18 octobre 2019)
  8. Une culture cassée (billet du 28 octobre 2019)
  9. Le challenge de la médecine de précision (billet du 8 novembre 2019)
  10. La recherche sur la recherche (billet du 15 novembre 2019)

 

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