La lecture de l'éditorial du rédacteur en chef, JN Fiessinger, du Bulletin de l'Académie nationale de médecine nous fait plaisir. Cet éditorial du numéro de février était disponible sur internet le 13 janvier 2020. Je cite un paragraphe : "Dans le cadre de la célébration du bicentenaire de notre Académie, le Bulletin a effectué en 2019 une évolution majeure. Confié à une maison d’édition de stature internationale, animé par un comité de rédaction renouvelé sous la responsabilité d’un comité éditorial international constitué de membres de notre Académie, le Bulletin répond désormais aux exigences d’une époque où la diffusion numérique, l’inclusion dans les grandes banques de données sont des préalables indispensables à la diffusion des travaux publiés." L'expression 'La belle endormie' est empruntée à cet éditorial.
J'ai déjà félicité cette Académie en juillet 2018 pour la mise en ligne de ses rapports, mais dans le passé, j'étais critique. En octobre 2017, j'avais remarqué les retards habituels de publication des numéros et j'avais eu des commentaires acerbes. Tout était en retard, et j'avais évité de citer des articles dont le peer review était mal fait..
Tout a changé : nouveau comité de rédaction, délégation d'activités à Elsevier qui a apporté un professionnalisme qui manquait. Longue vie à ce Bulletin dont le facteur d'impact ne pourra qu'augmenter. Mais ce Bulletin va être confronté à d'autres décisions, comme celle de refuser ou accepter des articles en anglais. Et j'ai même publié dans ce Bulletin (article en ligne le 21 février 2020), grâce à Olivier Laccourreye que je remercie : "Les journaux médicaux scientifiques en langue française face aux défis du XXIe siècle".