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Faut-il rendre obligatoire les divulgations des cas de pratiques douteuses en recherche ? Non !! ETONNANT !!

Points clés

Life sciencesQuestion complexe pour laquelle les cultures et pays ont des réponses diverses. Faut-il inciter les lanceurs d’alerte pour qu’ils rapportent ce qu’ils voient : est-ce une démarche obligatoire ou volontaire ? La position du lanceur d’alerte qui a observé des pratiques douteuses et qui ne dit rien à personne est inconfortable ! Cet article de 18 pages mérite lecture car il part de données d’une enquête dans le cadre du projet européen PRINTEGER. Il a été publié en août 2020 dans Life Sciences, Society and Policy, revue de BMC avec des FTA (Frais de Traitement des Articles) de 960 €. Un seul auteur norvégien, et le titre : "How should researchers cope with the ethical demands of discovering research misconduct? Going beyond reporting and whistleblowing".

Une enquête électronique auprès de 20 000 chercheurs a permis d’analyser 1 126 réponses : ce taux faible est habituel dans des enquêtes sur des sujets très sensibles. Les chercheurs n’aiment pas évoquer ouvertement les pratiques douteuses qu’ils pratiquent et observent chez des collègues.

Quelques données de cet article :

  • « Je suis confiant car je serais protégé si je suis un lanceur d’alerte » : certainement (10,5 %) ; à un certain degré (30,3 %) ; pas beaucoup (31 %) ; pas du tout (28,1 %).
  • « Je suis confiant dans le fait que les responsables (ou tout autre commission de l’université) prendront en compte sérieusement une alerte et agiront correctement » : certainement (23,4 %) ; à un certain degré (39,3 %) ; pas beaucoup (23,9 %) ; pas du tout (13,3 %).
  • Les auteurs ont analysé les verbatims à propos de 148 cas pour lesquels il n’y a eu aucune action (n = 24), une action avec succès (n = 30), une action avec échec (n = 58), ou une action ambigüe (n = 36). De bonnes réflexions, parfois dans le domaine de la morale, de l’éthique plutôt que dans le domaine de l’intégrité.

Le message de l’auteur est que rendre obligatoire le signalement de cas de méconduites par un lanceur d’alerte est trop exigeant. Ce genre d’action est parfois auto-destructeur pour le lanceur d’alerte. Il faut donc une culture, un environnement pour lesquels les institutions ont une responsabilité.

J’ai rarement été lanceur d’alerte, mais chaque fois cela ne m’a pas réellement aidé ! NO COMMENT !

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