Que penser de l’utilisation des acronymes pour désigner des études cliniques, voire des maladies. Dans le domaine médical, l’acronyme est fréquent, pas toujours clair, mais parfois très utile. J’ai évoqué un article humoristique du BMJ de Noël 2014 avec pour titre : « SearCh for humourIstic and Extravagant acroNyms and Thoroughly Inappropriate names For Important Clinical trials (SCIENTIFIC): qualitative and quantitative systematic study ». Cet article était bien fait avec des suggestions de score pour évaluer les acronymes. Il y a plein d’acronymes dans cet article du BMJ.
Pourquoi un acronyme ? Humour, marketing, mémorisation d’un syndrome complexe, etc…. Félicitons Jean Louis Gayet (que je connais) pour l’analyse de sa base de plus de 10 000 acronymes d’essais cliniques dans le domaine des maladies cardiovasculaires et apparentées. Il vient d’en publier une analyse (What is the real IMPACT of an acronym?) attirant notre attention sur les 453 acronymes utilisés deux fois, sur FAST utilisé 12 fois, etc….. et par exemple l’acronyme IMPACT utilisé 10 fois mais 9 au moment de la soumission de la lettre (ci-dessous tableau de l’article) :