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Inertie des autorités concernant les pratiques peu éthiques de l’IHU de Marseille

Points clés

Je ne comprends pas qu’il faille le courage de journalistes et de médias non complotistes pour attirer l’attention sur des pratiques anciennes qui ne respectent pas les bases éthiques et méthodologiques. Il s’agit de l’IHU de Marseille, et ce n’est pas du COVID. L‘écoute d’une discussion avec Victor Garcia, journaliste à L’Express nous apporte les éléments d’un article du 6 octobre 2021 (podcast de 15 minutes). L’Express a mis en accès libre l’article avec tous les détails. Le titre de l’article est CLAIR :

l'express raoult

Vous ne croirez pas que ce soit possible :

  • 247 études avec le même numéro d’autorisation (IFR48 09-022)… et du salami avec du plagiat, car les paragraphes identiques sont nombreux…   Un usine à générer non seulement des articles, mais surtout des points SIGAPS. La liste des articles est disponible : signées par les Pr. Raoult (238 signatures), Fournier (174) et Lagier (104). Il y a 184 études sur des analyses de selles humaines, 24 sur des frottis vaginaux, et 13 des échantillons d’urine. Les 26 dernières analysent des échantillons divers : de lait maternel, de sang, etc. La plupart des études sont sur de petits échantillons de patients (moins de 10) et 56 de ces publications ne comportent qu’une ou deux pages, 25 en ont trois, 55 entre 5 et 10 ; 31 études ont été publiées dans la revue scientifique un jour seulement après réception, 126 en moins de huit jours ; 135 dans le bulletin paroissial NMNI contrôlé par l’IHU ; dans ce business, n’oublions pas les citations qui augmentent les facteurs d’impact de ces revues, dont les SIGAPS !
  • plus grave, 4 études depuis 2013 portent sur la recherche impliquant des personnes humaines et n’ont probablement pas eu d’autorisation de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité des Médicaments) ; ce sont des interventions diverses dont des greffes fécales, etc. Allez lire les détails.

Est-ce que l’ANSM va se pencher sur ces problèmes ? Est-ce que les hôpitaux et l’Université sont complices ? De plus l’argent public, votre argent, est utilisé pour porter plainte contre les scientifiques qui dénoncent ces pratiques ! ETONNANT ?

PS : à Marseille, de nombreux médecins sont intègres…  je souffre avec eux.

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2 commentaires

  • Je vous remercie pour cette référence. Cet article est incroyable, car les pratiques sont inadmissibles, et les personnels de l’IHU commencent à parler. Par exemple :

    Alban peut tout perdre en dénonçant cette situation. Didier Raoult fait régner la terreur. Mais la goutte d’eau a été de voir deux patients finir en urgence au bloc opératoire pour des complications rénales qu’on aurait pu éviter. Ils sont roumains et ne porteront jamais plainte. Ils ne se doutent même pas qu’ils ont été utilisés pour des essais interdits. Je suis épuisé de constater qu’il met en danger les patients en toute impunité, en se présentant auprès de l’opinion publique comme un sauveur. Ce qu’il n’est pas ou plus.

    Répondre

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