Que s’est-il passé en 2021 pour le peer review ? Que s’est-il passé de scientifique pour une procédure pas très scientifique ? Sur son blog hébergé par PLOS, Hilda Basten a retenu cinq points que je résume :
- Generic advice to authors about how to reduce spin in the conclusions of their abstracts doesn’t seem to deter most hype : Ces courtes instructions aux auteurs n’ont pas eu d’effet statistiquement significatif sur la réduction des spins dans les conclusions des résumés révisés, et sur la base de l’intervalle de confiance, l’existence d’un effet important peut être exclue. D’autres interventions visant à réduire les spins dans les rapports de recherche originaux devraient être évaluées.
- Spin in final research reports to a funding agency was lower after peer review, but the same spin was often back in journal publications of that research. A propos de 64 projets aux USA.
- What peer reviewers write to editors behind the authors’ backs might not be all that different to what they write “to” the authors – in one journal, at least. Il n’existait pas de données sur cette question, et c’est rassurant.
- Peer reviews for journals may be soaking up somewhere around 130 million hours or 15 thousand years of person-time annually as of 2020 – which could be worth more than a couple of billion US dollars globally. Il s’agit de la donation de 1 milliard de dollars que j’ai analysée en décembre 2021.
- A substantial proportion of critical peer review comments of rejected manuscripts are resolved when the articles are eventually published somewhere else – but most specific suggestions to improve the work fall by the wayside. A partir du suivi de 250 manuscrits rejetés par une revue d’orhtopédie, dont 200 publiés ailleurs.
Ensuite, dans son billet, Hilda cite 5 autres articles.