La naissance d’une nouvelle revue scientifique est toujours bienvenue et lancer un premier numéro au temps de l’électronique est plus facile qu’envoyer des numéros papiers pour prospecter des clients. Il s’agit d’une revue en accès libre avec pour titre The Journal of Beatles Studies. Génial.
Beatlemania
L’article 80 to 80 commence ainsi Exactly one week after his eightieth birthday, Paul McCartney was the headline act at Glastonbury, performing a nearly three-hour hit-filled set in front of a live audience of around 100,000, plus millions more watching on television. There is perhaps no other pop music performer today with a larger and more robust catalogue of songs from which to draw or with a larger fan base of ecstatic followers singing along with every word
Voici la traduction française du résumé de l’article ‘There are places I remember’: (Re)constructions of the Beatles as a Liverpool heritage object‘ : Cet article explore la relation entre la musique, la mémoire et le lieu, avec une référence spécifique à la centralité de la musique des Beatles, collective et individuelle, pour l’industrie du patrimoine dans leur lieu de naissance, Liverpool. Depuis son émergence au début des années 1980, le secteur du patrimoine culturel de Liverpool s’est largement appuyé sur son statut de berceau du génie des Beatles, et certains pensent que l’on pourrait faire davantage pour exploiter ce lien lucratif. Cependant, il est suggéré ici que les liens de causalité entre la ville de Liverpool et la création et le développement des Beatles sont limités et ténus et que, par conséquent, la dépendance (excessive) des professionnels de la régénération culturelle envers le groupe est basée sur une fausse affirmation. En outre, l’histoire des Beatles, telle qu’elle a été racontée et racontée à nouveau dans ce contexte de régénération urbaine, est une histoire partielle qui privilégie certains éléments par rapport à d’autres, reflétant l’histoire plus large de Liverpool en tant que site patrimonial.
Beatlesology !
L’article est intéressant, avec des citations montrant que les liens Beatles/Liverpool n’ont pas toujours été merveilleux. Les articles sont en accès libre, et j’ai souscrit pour recevoir le sommaire. Pdf faciles à télécharger et articles bien documentés. Bien sûr, l’éditeur est à Liverpool, ainsi que certains des membres du comité de rédaction. Mais les auteurs ne sont pas tous anglais.
Merci à TheMetaNews
2 commentaires
Il me semble qu’il existe une cursus universitaire de Beatlesology à Liverpool.
Puisque on en est aux Beatles il faut parler de Pierre Bayard, professeur de littérature et psychanalyste, qui ne consacre avec brio à la vérité et sa distorsion dans le temps (un thème idéal pour Hervé Maisonneuve!). D’où un série de livres passionnants aux éditions de Minuit:
– Comment parler des livres que l’on n’a pas lus?
– Et si les oeuvres changeaient d’auteurs? (sic!)
– et le petit dernier « Et si les Beatles n’étaient pas nés? »