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Actualisation des recommandations ICMJE avec des paragraphes sur l’intelligence artificielle

Points clés

L’ICMJE (International Committee of Medical Journal Editors), ancien groupe Vancouver, actualise chaque année ses :

Recommandations pour la conduite, la présentation, la rédaction et la publication des travaux de recherche soumis à des revues médicales.

Outre des toilettages habituels, petites précisions que je ne rapporte pas (disponibilité des données pour les relecteurs, icmjemention des lignes directrices SAGER), voici les changements, en version française :

  • Un nouveau paragraphe en II A 4, intitulé Intelligence artificielle (IA) – Technologie assistée :

Lors de la soumission, la revue devrait demander aux auteurs d’indiquer s’ils ont utilisé des technologies assistées par l’intelligence artificielle (telles que les grands modèles de langage (Large Language Models [LLM]), les robots de conversation (chatbots) ou les créateurs d’images) dans la production des travaux soumis. Les auteurs qui utilisent de telles technologies doivent décrire, à la fois dans la lettre d’accompagnement et dans le travail soumis, la manière dont ils les ont utilisées. Les chatbots (tels que ChatGPT) ne doivent pas être cités comme auteurs car ils ne peuvent être responsables de l’exactitude, de l’intégrité et de l’originalité du travail, et ces responsabilités sont requises pour la qualité d’auteur (voir section II.A.1). Par conséquent, les humains sont responsables de tout matériel soumis qui inclut l’utilisation de technologies assistées par l’IA. Les auteurs doivent examiner et modifier soigneusement les résultats, car l’IA peut générer des résultats qui font autorité, mais qui peuvent être incorrects, incomplets ou biaisés. Les auteurs ne doivent pas citer l’IA et les technologies assistées par l’IA en tant qu’auteur ou co-auteur, ni citer l’IA en tant qu’auteur. Les auteurs doivent pouvoir affirmer qu’il n’y a pas de plagiat dans leur article, y compris dans le texte et les images produits par l’IA. Les humains doivent s’assurer que tous les documents cités sont correctement attribués, y compris les citations complètes.

  • Dans la partie concernant les relecteurs en C.3 :

Les relecteurs doivent préserver la confidentialité du manuscrit, comme indiqué ci-dessus, ce qui peut interdire le téléchargement du manuscrit vers des logiciels ou d’autres technologies d’intelligence artificielle où la confidentialité ne peut être assurée. Les relecteurs doivent indiquer aux revues si et comment la technologie de l’IA est utilisée pour faciliter leur évaluation. Les relecteurs doivent être conscients que l’IA peut générer des résultats qui font autorité, mais qui peuvent être incorrects, incomplets ou biaisés.

  • et dans 4. A. g. i, une petite phrase : Il n’est pas acceptable de faire référence à du matériel généré par l’IA en tant que source primaire.

La version française est sur le site ICMJE, et vous pouvez aussi la téléchargericmje-recommendations_French_May 2023

Tout ceci devrait être obsolète dans quelques semaines ou mois car l’IA progresse ! A voir….

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Un commentaire

  • On comprend bien l’intention, mais c’est déjà obsolète. L’IA équipe les moteurs de recherche, de manière explicite avec Bing, de même que les logiciels de traitement d’image, de manière explicite avec Firefly, également tous les outils Google avec ou sans plugin…

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