Le groupe Frontiers a des pratiques bizarres : l’auteur d’un éditorial n’a jamais eu connaissance de l’ajout de son nom

Points clés

Comme le groupe MDPI, le groupe mercantile Frontiers a des pratiques surprenantes. Un éditorial soumis le 29 mai, accepté le 9 juin a été publié le 22 juin 2023.. déjà un peu rapide. Le titre : Editorial: Community series – characterization of mobile genetic elements associated with acquired resistance mechanisms, volume II

Les co-auteurs ne se connaissent probablement pas… à vérifer

Il y a quatre auteurs de quatre pays différents et dont voici les affiliations :

  1. Medical Diagnostic Laboratories, Genesis Biotechnology Group, Institute of Biomarker Research and Department of carolin charlotte wendlingClinical Development, Hamilton Township, NJ, United States
  2. Department of Dermatology, School of Medicine, Faculty of Health Sciences, University of Pretoria, Pretoria, South Africa
  3. Faculty of Public Health, Kasetsart University Chalermphrakiat Sakon Nakhon Province Campus, Sakon Nakhon, Thailand
  4. ETH Zürich, Institute of Integrative Biology, Zurich, Switzerland

Le journal va voir …  quand ?

En pratique, Carolin Charlotte Wendling, dernière auteure, n’est pas au courant de cette publication : elle n’a jamais été contactée ni donné son accord ! Elle ne connait pas les autres co-auteurs et a tweetté le 5 juillet 2023. La revue, Frontiers in Microbiology, a répondu le 6 juillet qu’une investigation était lancée… mais le 24 juillet, l’article est toujours en ligne. Cela a été commenté par E Bik sur PubPeer.

Certains collègues défendent encore Frontiers.

Note : au 31 juillet, rien de neuf.

PS : Merci à TheMetaNews

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