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Le modèle diamant est excellent, mais les institutions doivent considérer la plupart des 102 tâches des éditeurs

Points clés

Il existe de nombreux modèles de publications des résultats des recherches, et tous ont des avantages et inconvénients.

Trois voies principales : verte, dorée, diamant

L’objectif des militants de  la science ouverte étant de tout rendre gratuit à la lecture  de tous (y compris le public), nous avons trois modèles qui cohabitent et permettent des accès libres. Il y a une multitude de modèles dérivés :

  • la voie verte avec des plateformes sur lesquelles les chercheurs déposent leurs documents (par exemple HAL en France),
  • la voie dorée pour laquelle les chercheurs payent à l’acceptation de leur manuscrit par une revue scientifique ; les FTAs (Frais de Traitement des Articles) varient de 800 à 5 000 euros (voire plus) ; les revues utilisent ce modèle pour remplacer l’abonnement en voie de disparition ;
  • la voie diamant qui consiste à supporter des revues pour qu’elles mettent gratuitement en ligne des contenue évalués par les pairs ; le financement peut être public (exemple de Wellcome Open Research), ou privé (exemple de Gates Open Research) ; pour ces deux exemples, la technologie de F1000Research est utilisée ; il existe d’autres outils libres de droits pour créer des revues scientifiques, par exemple Public Knowledge Project au Canada. J’ai copié ci-dessous les données de Wellcome Open Research au 16 novembre 2023 :wellcome open

Faire une revue scientifique : un métier !

Je vois de nombreux collègues s’emballer pour la voir diamant. C’est une bonne stratégie…  mais mais…  De nombreuses universités imaginent qu’elles vont créer et supporter des revues scientifiques ! C’est souvent un rêve car faire une revue est un métier. Souvent je fais référence à un billet de Kent Anderson sur The Scholarly Kitchen, qui mériterait d’être mis à jour car il est de 2018. En 2023, l’Intelligence artificielle apporte des aides encore mal connues.  Ces collègues imaginent qu’une revue consiste en savoir gérer des manuscrits et faire une évaluation par les pairs…  Mais l’histoire est plus complexe car il faut bien gérer la technologie, ISNN, DOI, la détection des méconduites, le marketing et l’équilibre économique !!!

Le billet de Kent Anderson est la meilleure description des tâches pour faire une revue…  et il y a 102 tâches…  peut-être un peu trop détaillées.

Je souhaite que nos universités puissent gérer des revues diamant… mais quand le succès sera au rendez-vous…  viendra la question majeure…  doit-on continuer à dépenser de l’argent pour des revues prestigieuses qui publient les recherches d’autres universités ?

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