Dans un éditorial, Moira Johnson-Vekony, rédactrice de European Science Editing, et rédactrice à l’Université d’Oxford, explique que banir les auteurs fantômes n’est pas réaliste. Il n’est pas admissible que des auteurs académiques continuent à signer des articles qu’ils n’ont pratiquement pas lus, ce qui est surtout pratiqué dans les domaines de l’industrie pharmaceutique. Par contre, nombreuses sont les équipes de recherche qui ont besoin d’un rédacteur médical pour assurer la rédaction des articles et les liaisons avec les journaux. Dans ce cas, l’auteur, dit fantôme, ne doit pas se cacher :
- il doit être explicitement remercié pour sa contribution en décrivant ses rôles,
- ou il peut être auteur si l’auteur principal juge que sa contribution intellectuelle au travail est substantielle.
Walking the etheral line – one spirit’s musings on gohstwriting. European Science Editing May 2009;35(2):35.