Quand le New York Times évoque les journaux scientifiques, c'est pour informer sur des problèmes. Dans son numéro du 26 juillet 2010, nous apprenons que le laboratoire GSK a admis quelques manipulations. Le NYT a obtenu un document du Ministère de la santé américain dans lequel GSK a admis ne pas être transparent sur son rôle dans un supplément acheté au journal "Urology de mai 2009" à propos du dutastéride (Avodart). Après la publication de ce supplément, le président US de GSK a écrit à tous les médecins l'ayant reçu pour s'excuser du "lack of sufficient transparency and for the errors". GSK a financé ce supplément (ce qui est clair dans le journal), et a participé au développement du contenu et sélectionné les auteurs. Un article disait que Avodart "might prove to be more effective than" Merck & Co.'s Proscar in reducing the risk of prostate cancer, et GSK avoue qu'il n'est pas possible de dire cela en l'absence d'essai comparatif. Une investigation interne de GSK a conduit à des actions correctrices, incluent le licenciement d'employés et la déclaration au Ministère de la santé US.
Urology est un journal américain, publié par Elsevier, et dont le facteur d'impact est 2.365.
Ces pratiques ne devraient plus exister, mais il faut noter que maintenant les départements de compliance des firmes commencent à prendre des mesures internes pour l'éviter….. La question est de savoir combien de cas de ce genre restent inconnus…. Pour en arriver là, il y a probablement eu quelques délations qui sont arrivées sur le bureau des auditeurs internes de GSK….
