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Trop de peer review tue le système : mettons en place le « cascade peer review » ??

Points clés

Scholarly kitchen
Scholarly kitchen lance une rubrique mensuelle intitulée "Ask the chefs" qui consiste à demander à des leaders de répondre en quelques lignes à une question. En octobre 2011, la question était "Quelle est l'évolution la plus importante des publications ?", et outre les réponses attendues sur l'électronique, j'ai aimé cette réponse :

Tim Vines: Cascade peer review is going to have a huge and unanticipated effect on STM publishing, and many of these changes will be for the better. Papers are currently over-reviewed — they are submitted to probably two or even three journals before being accepted, and may be seen by six or more reviewers. Authors often receive conflicting demands, and the whole process of going from journal to journal is overlong and unnecessarily stressful.


 By contrast, cascade peer review allows authors to submit to a group of journals and have their work appear in the most suitable outlet, depending on the reviewers’ assessments. This dramatically lowers the burden on the reviewer community and reduces the uncertainty of peer review for authors — they know that their paper will very likely be accepted for publication somewhere in the cascade. Since there only needs to be about three journal levels in the cascade within a given field, the emergence of cascade journals will squeeze out many non-cascade outlets, such that there will be significantly fewer STM journals 10 years from now.

Nous avons vu que le peer review coûtait cher (150 millions de £ par an au Royaume Uni), que trop d'articles réfusés étaient encore relus de nombreuses fois car ils étaient soumis à d'autres journaux. Pour les neurosciences, les rédacteurs de journaux demandent d'avoir les avis de relecteurs des articles réfusés. D'autres groupes de journaux, comme le BMJ avec BMJ Open, ont commencé le "cascade peer review". Est-ce que le futur sera la soumission à un consortium de journaux dans une discipline ???

Une courte lettre du Lancet du 8 octobre 2011 va dans le même sens. Un italien constate que ces relectures nombreuses des mêmes manuscrits pourraient diminuer si les scientifiques savaient écrire correctement..  et ne pas confondre "scientific writing" et "scientific English"…  apprendre à écrire est plus important que la bonne connaissance de l'anglais.

Merci à l'internaute (JDZ) qui m'a signalé cette lettre.

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2 commentaires

  • Ceci ne risque-t-til pas de créer un monopole, tous les journeaux étant regroupés dans un même consortium excluant ceux qui n’y pariciperaient pas. Par ailleurs vous dites que le peer review coûte cher, ce n’est pas le constat fait par david Moniaux dans son blog:
    http://david.monniaux.free.fr/dotclear/index.php/post/2011/10/15/Le-racket-de-l-%C3%A9dition-scientifique
    Je le cite: « Ni les auteurs, ni le comité éditorial, ni les experts ne sont rémunérés par les éditeurs ; souvent même, les auteurs, ou plutôt leurs employeurs (universités, instituts de recherche, entreprises…) doivent payer les revues pour « participer aux frais d’impression ». Ces organismes doivent également payer leurs abonnements, souvent très coûteux : il n’est pas rare qu’une revue coûte plus de 4000€ par an. De plus, les éditeurs exigent généralement que les auteurs et leurs employeurs cèdent tout droit sur les articles, au point parfois de ne pas avoir le droit de les mettre en ligne sur leur propre site Web professionnel ! Comme la recherche publique, mais aussi une partie importante de la recherche privée, est financée par le contribuable, cela veut-dire que celui-ci paye trois fois (recherche, publication, abonnement) pour un document qui in fine n’appartient plus à la collectivité. »
    Le ton du blog est polémique. Mais le problème de la cessation gratuite des droits d’auteur est réel. Les Etats Unis et l’Angleterre interdise celà de la part de leurs fonctionnaires.

    Répondre
  • (suite)
    relisant votre post je viens de me rendre compte qu’en fait vous vouliez dire « le peer review coûte cher à la collectivité » (et non pas à l’éditeur). En effet le calcul auquel vous faites référence de 150 millions de Livre Sterling par an est le coût pour l’enseignement supérieur Anglais (UK Higher Education Institutions) partant du principe que les relecteurs ne sont pas rémunérés par les éditeurs mais par l’enseignement supérieur si ce sont des professeurs. En conclusion le contribuable paye quatre fois: recherche, reviewers, publication (si open journal) et abonnement (pour le bibliothèque de l’université).
    Editeur semble être un bon Job!!!
    référence que vous aviez donnée dans votre post précédant:
    http://www.jisc-collections.ac.uk/Reports/valueofukhe/

    Répondre

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