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Le « Content factor » pour remplacer l’ « Impact factor » : une bonne idée sans avenir

Points clés

Dans PLoS ONE, un article étonnant a été publié le 23 juillet 2012, par 2 chirugiens othopédiques de Philadelphie (USA). Ils proposent le "Content factor", basé sur le nombre de citations d'articles de la revue pendant une année. Pas de dénominateur, ni de limite de 2 ou 5 ans pour le calcul. Ils donnent les calculs pour 20 revues majeures et 20 revues de chirurgie orthopédique. Pas de corrélation avec le facteur d'impact, mais corrélation avec l'importance de la revue (ils ont fait une enquête à laquelle 75 auteurs des revues de chirurugie orhtopédique ont répondu). Ce serait à tester, mais les systèmes figés d'évaluation des carrières préfèreront utiliser à tort le facteur d'impact…   Facile d'utiliser un indicateur dont on en connait pas le calcul et dont on sait qu'il évalue la notoriété d'une revue, mais jamais les compétences d'un auteur.

Depuis longtemps, la comunauté scientfiique dit qu'il faut changer le facteur d'impact, mais la résistance au changement est redoutable. Si vous relisez un éditorial de 2006 dans PLoS Medicine "The impact factor game", vous verrez les recettes pour calculer le facteur d'impact. Le calcul du premier facteur d'impact de cette revue a été arbitraire et non scientifique, comme pour la plupart des revues : selon les équations, il était de 11 pour PLoS, et de 3 pour Thomson Reuters…

Bernstein J, Gray CF (2012) Content Factor: A Measure of a Journal’s Contribution to Knowledge. PLoS ONE 7(7): e41554. doi:10.1371/journal.pone.0041554

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Un commentaire

  • A propos de l’impact factor, je suis surpris de ne pas voir Jacob Moreno cité comme son premier descripteur dans la majorité des revues historiques sur ce procédé.
    En effet, dans « Les fondements de la sociométrie » publié en 1954, il écrivait page 48
    « Supposons que nous ayons à déterminer le “statut” scientifique de sociologues. Nous pourrions procéder de la façon suivante :
    – Relever les citations d’auteurs
    – Chercher quels sont les auteurs des citations et quels sont les auteurs cités dans leurs rapports, leurs articles, leurs livres etc.
    (…) Apparemment froid et impersonnel, ce test répond pourtant aux exigences méthodologiques du test sociométrique. Il considère des relations susceptibles de réciprocité, puisqu’on peut citer et être cité, permet de déterminer le nombre de citations que l’on fait des autres et dont on est l’objet, ainsi que les auteurs des citations. Nous avons affaire ici à un critère puissant puisqu’il peut servir à établir le crédit dont jouit chaque chercheur auprès de ses collègues et des sociétés savantes.
     »
    En anglais http://www.asgpp.org/docs/WSS/Book%20I/index.html page 100

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