Dans cet article grand public du 2 octobre 2012, ce sont les fantômes qui rédigent pour l'industrie qui
sont dénoncés sur des cas de 1998 à 2000. Les auteurs fantômes académiques ne sont pas mentionnés (ces internes qui passent des thèses sans être sur la publication et autres bagnards dans les usines à publication). Les auteurs connaissent bien le problème, en particulier Sismondo, un sociologue canadien qui a écrit un article détaillé sur le 'publication planning'.. Tous les cas emblématiques sont cités, concernant Pfizer, MSD, GSK, Astra-Zeneca, Wyeth (maintenant Pfizer) avec les pratiques de faire publier une centaine d'articles sur le produit. Le rôle de complaisance des auteurs académiques est bien évoqué, car pour faire cela, il faut être deux.
Je me questionne toujours sur la persistance de ces pratiques en 2012, notamment avec les exigences de transparence venant de toutes origines : gouvernements, revues, voire industries pharmaceutiques, mais aussi de quelques rares institutions académiques… Attendons pour savoir, car les recommandations GPP2 sont explicites sur la chasse aux fantômes : ces recos demandent la transparence et la reconnaissance des rôles des rédacteurs médicaux dont on aura toujours besoin… Elles font partie des procédures standards des grandes industries… avec des audits internes. Ne croyons pas que les chercheurs prestigieux ont le temps d'écrire.. mais ils peuvent déléguer et superviser avec loyauté….
Merci à A Braillon pour l'article canadien, et à N Moore pour m'avoir transmis l'article de Sismondo
Gagnon MA, Sismondo S. Des auteurs-fantômes discréditent la recherche médicale. Lapresse.ca Publié le 2 octobre 2012.
2 commentaires
il faut en fait remercier Pierre Biron qui envoie régulièrement des infos, des articles etc en général passionnants. (Pierre Biron )
Je me suis contenté de retransmettre
amitiés
Merci pour avoir attiré mon attention.. je ne connaissais pas les infos de Pierre Biron quand j’ai écris ce billet..