ASCB (American Society for Cell Biology) dans sa newsletter de janvier/février 2013 revient sur son meeting annuel de décembre. Utiliser le facteur d'impact pour évaluer des scientifiques est qualifié de 'totalement irresponsable'. Dix rédacteurs de revues du domaine de la biologie cellulaire ont eu un meeting pour discuter des mauvaises pratiques liées à l'utilisation du facteur d'impact. Les facteurs d'impact des revues de ce domaine, dont "Molecular Biology of the Cell", ont baissé ! Les objectifs de ce groupe sont :
- Engage the scientific community (scientists, university administrators, journal publishers) to embrace appropriate methods of evaluating individual scientists and their work and to discourage misuse of the impact factor for that purpose;
- Encourage citation of the primary literature rather than reviews, and remove policies that limit the number of citations in articles;
- Replace the impact factor with a more carefully designed, relevant, and transparent metric of journal value.
Ce sont de très beaux discours, mais seront-ils suivis d'effets ? Il est rassurant de voir que des rédacteurs de revues réalisent les pièges du facteur d'impact.
Un commentaire
Quand le facteur d’impact d’une revue diminue, l’éditeur trouve cette dictature insupportable quand il augmente, le même éditeur, trouve ça finalement un bon moyen d’évaluer sa revue et la science.
Ce discours est tellement convenu, depuis dix ans, on l’entend et rien ne change, donc rien ne changera et l’IF par simplicité restera le moyen d’évaluer les chercheurs. Quand on me dira que c’est vachement bien que mon article dans BMC soit highly accessed et aussi bien que si j’avais publié dans une revue avec un IF à 6, mais où personne ne vient voir le papier, je serai à la retraite…