Les académies suisses des sciences viennent de publier une
brochure de 28 pages sur la question de la paternité des articles
scientifiques. Excellente initiative, d’autant plus qu’une version française
est téléchargeable ! Cette brochure fait suite à celle de 2008 sur l'intégrité de la recherche scientifique. . Les désaccords entre
auteurs sont fréquents, et cette thématique est ‘number
one’ parmi les rares problèmes éthiques de nos universités et organismes de
recherche français.
Ce document expose toutes les questions,
sans nier les « us et coutumes » qu’il vaudrait mieux remplacer
par des critères explicites. Le
groupe de Vancouver dit très explicitement que le chef de service ou le
directeur du laboratoire, s’il n’a pas contribué au travail, ne mérite pas
d’être auteur : il doit être remercié.
Le ghostwriting est considéré comme une activité
professionnelle rémunérée sans citer le rédacteur. D’accord pour citer et
remercier explicitement ces rédacteurs. Mais le "ghostwriter académique", non
rémunéré (thésard oublié par exemple..) n’est pas mentionné…
BON DOCUMENT, en français, qui permet d’avoir une bonne
vision de cette question, avec quelques recommandations, donc certaines
méritent d’être suivies, comme décider au plus tôt des auteurs et de leur
ordre, et aussi « La qualité
d’auteur est justifiée par une prestation et non pas par une fonction »
Rappelons que l’Université Harvard et le Wellcome Trust ont
aussi publié un état des lieux bien fait.
Remerciements à Michèle Bergadaa