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PLOS Biology et PLOS medicine s’inquiètent des dérives liées aux études animales, utilisées pour de fausses hypothèses chez l’homme

Points clés

Les études animales sont indispensables avant de tester des hypothèses ou des produits chez
Souris
l'homme. Les publications de ces études ont les mêmes biais que les études humaines : publications des données positives plutôt que négatives, résultats statistiques trop beaux pour être crédibles, et sans considérer encore la reproductilbilité de ces données..  Ce sont 2 revues du groupe PLOS qui nous apportent des informations intéressantes. En juillet 2013, PLOS Biology vient de publier "Evaluation of excess significance bias of animal studies in neurological diseases" par l'équipe de Ioannidis, et PLOS Medicine a publié "Progress in using systematic reviews of animal studies to improve translational research"   Nous avons besoin de bonnes revues systématiques chez l'animal.

Voici le résumé de l'auteur de l'article original de PLOS Biology :

Studies have shown that the results of animal biomedical experiments fail to translate into human clinical trials; this could be attributed either to real differences in the underlying biology between humans and animals, to shortcomings in the experimental design, or to bias in the reporting of results from the animal studies. We use a statistical technique to evaluate whether the number of published animal studies with ‘‘positive’’ (statistically significant) results is too large to be true. We assess 4,445 animal studies for 160 candidate treatments of neurological disorders, and observe that 1,719 of them have a ‘‘positive’’ result, whereas only 919 studies would a priori be expected to have such a result. According to our methodology, only eight of the 160 evaluated treatments should have been subsequently tested in humans. In summary, we judge that there are too many animal studies with ‘‘positive’’ results in the neurological disorder literature, and we discuss the reasons and potential remedies for this phenomenon."

 Voici les points importants de l'essai de PLOS Medicine :

  • During the last decade, new developments and initiatives have been introduced to improve the quality and translational value of animal research. We summarize these here, focusing on quality of study conduct, reporting, and replication; systematic reviews and meta-analyses; and study registration, publication bias, and data sharing.
  • Systematic reviews of animal studies should be conducted routinely. Funding agencies should subsidize systematic reviews, not simply for transparency, but also to avoid waste of financial resources and unnecessary duplication of animal studies.
  • An international register for animal studies should be established and funded. Journals should publish “negative and neutral” results, and promote data sharing.
  • Improving the quality and translation of animal research requires co-operation from the wider scientific community, journals, researchers, regulators, funding bodies, peer reviewers, and patients. Systematic reviews of preclinical studies should be included in the Cochrane Library.

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Un commentaire

  • Merci pour ce résumé Mais qui peut croire qu’un auteur ou des auteurs puissent analyser 4 445 études animales ? En utilisant les même méthodes d’évaluation par ordinateur que pour la littérature médicale humaine, alors oui mais il ne me semble pas incroyable alors de retrouver les même biais que pour celle-ci. Pour connaitre cette littérature il y a des biais bien plus intéressants qui sont ceux des différents modèles et qui justifient eux pleinement des interrogations.
    Le résumé sur la recherche translationnelle est lui aussi plein de bon sens totalement inapplicable. Les études sur de nouvelles drogues sont pour la plus part confidentielles, la majorité ne conduisent pas à des publications et la mise en commun de données une solution non raisonnable.
    Il est important de reconnaitre un vaste mouvement en science qui pousse à l’abandon de l’expérimentation animale. La France vient sous la pression de l’UE de changer sa règlementation avec comme conséquence a terme une baisse de plus de 20 % des recherches à crédits constants et cette analyse que tous le monde peut faire est passée sous silence pour éviter tout message qui puisse aller contre « le bien être animal ». Je dirige encore une Unité Inserm baptisée « angiogenèse et recherche translationnelle » et le mépris de certains scientifiques pour les modèles animaux, en particulier celui des pro-génétique humaine, est un élément qui peut à lui seul justifier ce type d’article. Dommage car avec 6000 cas dans deux études prospectives randomisées pour tester un antiangiogénique – sans aucun modèle animal – nous avons altéré la survie du groupe expérimental – il fallait 3000 cas pour ces sacro saintes statistiques du petit p, mais le résultat a donc été significatif mais à l’envers.
    Merci par contre pour vos écrits toujours très stimulants.
    Très cordialement
    Pr Marc Pocard Lariboisière U Inserm965

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