J'ai évoqué plusieurs fois ces maisons d'éditions qui créent des revues 'éphémères' avec l'objectif des faire du business sur le dos des auteurs naïfs. Vous recevez souvent des emails élogieux vous pproposant de publier… Attention… C'est Jeffrey Beall qui tient à jour une liste des prédateurs, avec quelques risques car il a été menacé d'être poursuivi par certains. Il y a environ 330 prédateurs et cela représente des milliers de revues scientfiques de piêtre qualité, mais d'où viennent-ils ? On évoque souvent l'Asie, mais ce n'est que partiellement exact.
Une analyse de l'origine de 330 prédateurs a été décrite le 25 juillet 2013 sur le blog d'une société anglaise, Semantico. Voici quelques données de ce billet, compte tenu que ces prédateurs bougent beaucoup et que certains ne donnent qu'une adresse email sur leur site.
- si on si fie aux adresses IP, mais ce n'est pas correct, les USA représentent 68,1 %, puis Inde 6,2 %, UK 4 %, SIngapore 3,4,%, Canada 2,8 %, Allemagne 2,2 %, puis les autres..
- si on regarde les enregistrements de domaines, dans 26 % des cas pas possible de trouver la localisation, puis Inde 18,4 %, USA 13,3 %, Nigéria 7,9 %, Pakistan 6,3 %, UK 5,4 %, Canada 3,3 %, Chine 1,5 %, puis autres…
Quelques autres données, mais Egypte (avec Hindawi, 554 revues), Maghreb sont peu représentés, et ce phénomène n'est finalement pas venu des pays en développement… car USA, UK, Canada sont représentés….. Certains pensent que dans cette liste, tous ne sont pas que prédateurs… il y a du bon et du mauvais chez certains éditeurs.