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Le rédacteur en chef de Food and Chemical Toxicology voudrait retirer de la littérature l’article anti-OGM de GE Séralini

Points clés

Merci à Ivan oransky qui a publié la lettre du rédacteur en chef de Food and Chemical Toxicology. A Wallace Hayes demande à GE Séralini de rétracter son article intitulé "Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize". La science est bafouée, avions nous dit, en présentant la controverse le 1 février 2013. Encore, des lobbies semblent s'opposer, sans penser au respect des bonnes pratiques scientfiques et de la bonne méthodologie….

Bien sûr GE Séralini est opposé, et les journaux grands publics profitent de cette controverse qui ne fait pas du bien à la science en général…. Vous trouverez des informations de partout, car chacuna sa solution….    nous aurions aimé connaître les avis des reviewers qui ont accepté cet article... le peer-review open a des avantages (et aussi des rsiques)…   mais chut ! Vu la lettre du rédacteur en chef, la revue devrait retirer l'article, quelle que soit la position de l'auteur….

Merci à Olivier Chabot

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4 commentaires

  • Ce n’est pas l’auteur qui devrait renier son article, ni la revue.
    Le constat évident est que l’article n’est pas frauduleux, que les données ne sont pas falsifiées, mais que l’article est tout simplement nul et sans intérêt scientifique.
    La bonne attitude serait de laisser l’article avec un commentaire en ligne, et de virer les rewievers qui n’auraient jamais dû le laisser passer, ou le rédacteur en chef s’il n’a pas tenu compte des critiques des reviewers et a cherché le « coup médiatique ».
    Je vais essayer d’en parler à la Tête au Carré le 12 décembre.

    Répondre
  • J’avais déjà exprimé mon point de vue sur l’étude Séralini sur votre site (voir le lien que vous donnez dans votre post).
    Le motif de la rétractation serait le caractère non conclusif de l’étude. Il n’y a pas de fraude ni biais dans l’analyse des résultats.
    C’est quoi une étude non conclusive ?
    Si c’est une étude qui ne permet pas d’obtenir une différence significative sur le critère d’évaluation, l’exclure laisse à penser que ce sont les revues qui ont une responsabilité prépondérante dans le biais de publication tant décrié ; et que cela ne leur pose aucun problème.
    Si c’est une étude qui permet de dire qu’il n’y a pas d’effet indésirable grave et rare avec tel ou tel produit, pourquoi accepter des études qui ne mentionnent pas la puissance des tests et/ou la différence qui aurait pu être mise en évidence.
    Si c’est une étude dont la conclusion n’est pas parfaitement en ligne avec les résultats, ce ne serait pas seule (http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2013/01/les-annals-of-oncology-bonne-revue-europ%C3%A9enne-commencent-bien-2013-avec-le-publication-dun-article-tr%C3%A8s-comment%C3%A9-dans-d.html)
    L’étude Séralini est à mon avis simplement une étude qui montre qu’on ne peut rien voir avec les études qui permettent d’obtenir la validation des OGM.
    C’est un peu gênant effectivement.

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  • Le retrait est gênant car on va perdre le modèle, par excellence, de ce qu’il ne faut pas faire + les « Letter to the Editor » (dont aucune, hormis la réponse de Séralini lui-même, ne plaidait en faveur de l’étude).
    FCT a fait une grosse boulette en acceptant le papier… ils ont subit une grave mauvaise publicité, ils tentent donc de corriger le tir sauf que le mal est fait ! Le coup médiatique est là, et peu importe si le papier était un vrai torchon, le buzz a été fait. Pire, cette rétractation va placer Séralini en martyr : il suffit de voir les presses grand public, ce serait un complot de Monsatan (rien que ça).
    Le pire dans l’histoire c’est qu’on sait maintenant qu’un des deux reviewers était un pote de Séralini, militant anti-PGM. Effectivement cela la fou mal pour FCT… Le travail de reviewing a été bâclé et biaisé !

    Répondre
  • Stéphane Foucart, dans Le Monde des idées – un journal qui ne me semble pas inféodé à un quelconque penchant antiOGM, surtout depuis le départ d’Hervé Kempf – daté du 30/11/2013 écrivait : « On peut avoir ferraillé contre M. Séralini, n’avoir donné que peu de crédit à ses conclusions, avoir pointé la faiblesse de sa méthodologie, avoir critiqué sa stratégie de communication, et déplorer pourtant la décision de la revue de retirer ses travaux. » Il concluait : [Cette décision de Food and Chemical Toxicology] »devrait surtout inquiéter ceux qui sont attachés à l’indépendance de la science. » http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/30/ogm-fallait-il-retirer-l-etude-seralini_3523176_3232.html
    Sylvestre Huet journaliste à Libération, ne partage pas cette inquiétude de Stéphane Foucart. Dans un billet instructif publié le 02 décembre sur son blog il avertit : « en ce cas, il ne faut pas utiliser cet argument sans précaution. Car l’indépendance de la science ne peut se justifier que si elle se fonde sur sa qualité et son honnêteté intellectuelle, sa rigueur, sa bonne foi. Toutes choses impossibles à réunir dans l’absolu, mais vers lesquelles il faut tendre. C’est là qu’il faut aller au fond de l’affaire Séralini. »
    « Si Séralini avait usé de termes moins offensifs dans sa conclusion, il aurait probablement évité cette décision de retrait » ajoutant plus loin : « Voulant aller trop vite, peut-être parce qu’il pense connaître la réponse avant même d’avoir conduit l’expérience, il s’est cornérisé lui-même, contraint à proclamer un résultat non démontré et ainsi mis en situation de faiblesse. »
    « Cette prise de risque étrange de Gilles-Eric Séralini suscite une interrogation sur ses motivations profondes tant sa compétence ne semble pas pouvoir être mise en doute. »
    ( billet de Sylvestre Huet, doté de multiples liens : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/12/ogm-larticle-de-g-e-s%C3%A9ralini-r%C3%A9tract%C3%A9.html )
    Il faut dire tout de même qu’il a affaire en face à des forces, financièrement bien pourvues,aux motivations aveuglantes, qui savent également bien manier les études et leurs publications !

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