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Auteurs honoraires sur l’identification de la tête de Henri IV : une commission d’enquête devrait analyser les données et conclure

Points clés

DelormeJe me suis ému plusieurs fois d'une publication de décembre 2010 sur l'identification de la tête de Henri IV...   des avis divers exislent sur le fond… mais je ne suis pas médecin légiste.

J'ai essayé de comprendre les rôles des auteurs… et là, c'est très obscur ! J'ai contacté 16 des 20 auteurs, et ils ne veulent pas trop se mouiller. Les 4 restants ont eu des messages sur des réseaux sociaux ou leur site internet.. et les autres auteurs n'ont pas les moyens de les contacter ! Par discrétion, je ne cite pas certains emails cocaces montrant la méconnaissance du rôle des auteurs dans une publication ! J'ai fait un tableau listant les 20 auteurs avec leur contribution telle qu'expliquée dans les annexes de l'article du BMJ, et j'ai mis les informations transmises par les auteurs. J'ai ajouté 'honorary' quand je n'avais aucune confirmation de leurs rôles dans l'article. J'ai résumé mon avis dans une lettre publiée par le BMJ. Les historiens sont réservés sur cette pseudo-découverte, et un livre "La mauvaise tete de Henri IV" devrait vous intéresser.

C'est simple : une commission d'enquête indépendante doit aller voir les données et les analyser pour montrer que nos intitutions fonctionnent. J'espère qu'il n'y a pas d'invention de données, mais plutôt des données absentes. L'autre solution, c'est comme ont fait des italiens : "Call the cops". Ce serait l'occasion pour tous les auteurs de faire connaissance….

J'espère me tromper ! Si j'ai fait des erreurs, je remercie les auteurs de m'en informer, et je publierai des rectificatifs… tout en m'excusant auprès d'eux pour ne pas avoir attendu assez longtemps (un mois) leurs réponses.

Note du 17 janvier : j'ai ajouté un commentaire pour m'excuser de mon erreur.

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3 commentaires

  • Par hasard, j’ai mis la main sur un vieil article paru le 19/04/2007 dans l’Express, intitulé « Dans les entrailles de l’Histoire », qui relate les travaux de Philippe Charlier. Il a dû être publié peu après l’affaire, également médiatique, des fausses reliques de Jeanne d’Arc.
    On peut y lire: « Je suis un chef d’orchestre. D’abord, j’établis un protocole, puis je fais intervenir les spécialistes en fonction des besoins. »
    Et aussi ce témoignage d’une collègue, Marylène Patou-Mathis (MNHN): « Sa force est qu’il sait faire travailler ensemble des scientifiques venant d’horizons différents. »
    Comme quoi, être un chef d’orchestre, même très doué, ne suffit pas. Encore faut-il que les musiciens jouent la même partition.

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  • En novembre 2013,Philippe Mongeon et Vincent Larivière signaient un billet d’où j’extrais ceci : « La fraude scientifique commise par certains chercheurs n’a pas que des conséquences sur leur carrière. Elle contamine aussi celle des coauteurs. La plupart d’entre eux voient en effet leur productivité et leur impact diminuer à la suite de la rétractation d’un article frauduleux, et beaucoup quittent même le monde de la recherche. Dans un contexte où les chercheurs collaborent de plus en plus et où un nombre croissant d’articles sont rétractés, ce sont des centaines de carrières scientifiques qui, chaque année, peuvent être touchées par la fraude scientifique. Il importe donc que les collaborateurs soient critiques des travaux de leurs collègues… » http://www.acfas.ca/publications/decouvrir/2013/11/fraude-scientifique-eclabousse-aussi-coauteurs

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  • Le 17 janvier 2014, la plupart des co-auteurs ont signé une lettre dans le BMJ disant qu’ils répondaient aux critères de l’ICMJE, et je m’excuse d’avoir supposé qu’ils pouvaient être des auteurs honoraires. Je comprends pourquoi j’avais fait cette erreur : j’ai été trompé par des commentaires vagues de co-auteurs, et un des co-auteurs m’a écrit qu’elle n’avait pas vu l’article avant sa publication. Je supposais, à tort, que plusieurs co-auteurs n’avaient pas vu l’article avant publication. Il faut donc savoir interprêter ces critères, en supposant que ceux qui n’ont pas vu l’article avant soummission remplissent les critères 2 et 3 que je vous rappelle : 2 Rédaction préliminaire de l’article ou sa révision critique impliquant une contribution importante au contenu intellectuel ; ET 3 Approbation finale de la version à publier. Ces co-auteurs s’opposent à la rétractation.
    Est-ce un progrès dans cette affaire ou une manipulation ? Un progrès je pense. J’espère aussi que tous les co-auteurs sont à l’aise avec cette signature. Ils ont appris qu’être auteur, c’était être responsable et ont découvert les critères de paternité des articles.
    Voici le lien http://www.bmj.com/content/341/bmj.c6805/rr/682407

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