Ces records font vraiment peur.. Comment un scientifique peut signer 2215 publications ? C'est en 57 ans, soit 39 publications par an (ou encore un article tous les 10 jours…). Je ne suis pas capable d'évaluer la qualité car il s'agit de publications en chimie par Alan R Katritzky en Floride : regardez la liste ! Il vient de mourrir et est reconnu comme un grand scientifique… mais de nombreux experts pensent qu'il publiait trop !
C'est là que l'on constate des dysfonctionnements du système des publications (connivences, mauvais peer review, trop de revues de mauvaises qualité), et la complaisance d'un milieu scientfique qui a tendance à en rire, et à toujours évaluer les volumes pour les carrières. Il est vrai aussi que volume peut être un indicateur de qualité, mais n'allons pas trop vite.
Nous avons vu des cas identiques en sciences biomédicales, comme ce marseillais qui a 150 publications par an.. Je n'en suis pas capable ! Rejoignons la communauté scientifique pour nous en émerveiller et le féliciter.
2 commentaires
A la lecture du titre j’ai effectivement immédiatement pensé à Didier R., archétype de l’auteur honoraire et cité comme exemple à suivre par tous les hauts responsables universitaires, alors qu’il symbolise toutes les dérives de la recherche moderne.
Bonjour,
Bien souvent les chercheurs renommés en chimie (qui ont des chairs dans les grandes universités américaines) profitent de cette réputation fondée sur leurs recherches (souvent brillantes) de début de carrière pour attirer de nombreux doctorants et post doc (parfois au nombre de 70-80) travaillant d’arrache pied pour obtenir un article en premier auteur avec ce chercheur en dernier auteur. Ils ne font plus le travail, mais leur renom leur ouvre les portes des grandes revues scientifiques…
Cette armée de jeunes chercheurs brillants et ce passe-droit donne le résultat que vous présentez!