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Disparition des 731 millions d’euros liés à vos publications : sont-ils dans vos poches ? MERRI/SIGAPS : du chinois ?

Points clés

EurosLa T2A bibliométrique a été mise en place en 2008 pour les établissements de santé français ayant une activité de recherche et publications. Le logiciel SIGAPS (Système d’interrogation, de gestion et d’analyse des publications scientifiques) recense les publications des établissements de santé ayant une allocation de ressources de l'enveloppe MERRI (missions d’enseignement, de recherche, de référence et d’innovation).

Un peu plus de 100 établissements sont éligibles, et ce nombre augmente chaque année : le gâteau reste le même mais autour de la table, il y a plus de monde.

Souvent, les praticiens n'ont pas d'information ou des informations erronées : les données sont disponibles sur le site du ministère, et l'enveloppe pour SIGAPS était de 731 millions d'euros en 2013…  Pas mal ; certains CHU ont une belle somme liée à SIGAPS. Vous trouverez ici le dernier tableau et pourrez connaître l'argent alloué par établissement, par région, etc...  Interpréter tout cela est facile ! Savez-vous combien rapporte exactement un article, et qui dispose de l'argent dans votre établissement ?

Par contre la ventilation de ces millions d'euros dans les établissements semble être très variable : des chefs de pôle connaissent leur crédits liés à SIGAPS, d'autres ignorent ! Pourquoi ?

Merci pour les informations complémentaires car je connais mal SIGAPS….

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2 commentaires

  • Sigaps fait partie des financements merri (missions enseignement recherche recours innovation) qui completent la t2a (tarification à l’activité). C’est une reconnaissance du fait que quand on fait de la recherche (ou de l’enseignement) on fait moins de consultations donc on facture moins d’activites à la secu. Une precision: ce n’est pas de l’argent en plus, c’est la justification d’une partie du budget des chu et sert entre autres à payer la part des salaires non couverts par la t2A. Il n’y a pas de scandale ou de disparition. Si les medecins publient moins ils doivent faire plus d’activites facturables (comme dans le privé). Reclamer la distribution par pole reviendrait à reclamer egalement la distribution de la t2a par pole et donc faire eclater la notion d’etablissement…

    Répondre
  • J’entends la remarque sur la compensation financière de la diminution d’activité, servie par les administratifs, mais :
    1) le travail de recherche est souvent fait par les hospitaliers en dehors des heures ouvrées (soir, week-end) ou sur des conventions d’intérêt général avec des organismes de recherche ;
    2) pour les universitaires sur le temps universitaire (donc pas de temps de consultation en moins) et comment justifier alors que l’argent de la recherche arrive dans la poche de l’hôpital ?
    D’autre part, cet argent devrait servir à aider la recherche de façon balisée (temps de technicien de recherche, paiement de traduction, organisation de formation ou de symposium, etc) voire servir à envoyer les chercheurs-hospitaliers en congrès ce qui couperait court aux conflits d’intérêts qui gangrènent la prescription hospitalière.
    Il est temps de faire place net et que l’argent de la recherche aille aux chercheurs qui le génère et pas à l’hôpital dans son ensemble, cela permettrait plus de recherche et donc plus de publications.
    Merci à Hervé Maisonneuve d’ouvrir ce débat.

    Répondre

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