Nous avons présenté la déclaration dite DORA pour Declaration on Research Assessment. En juin 2014, plus de 11 000 chercheurs et bientôt 500 organisations ont signé cette déclaration. Je suis parmi les signataires, et EASE parmi les original signers (numéro 24). SIgnez si vous pensez que les promotions devraient être faites sur le contenu des publications, plutôt qu'avec un indicateur à 3 décimales qui est un bidonnage…
De nombreux chercheurs français ont signé, et ce sont 15 organisations françaises qui sont signataires, dont l'Institut Pasteur (101), l'Inserm (155 et 437), et le CNRS (436). Mais ces positions institutionnelles n'ont pas changé les comportements de certains chercheurs qui défendent le facteur d'impact : souvent ils n'ont rien compris, et pas lu DORA (mais ils ne connaissent pas). Comment faire pour que les positions de nos institutions soient mises en pratique par les chercheurs ?
An analysis of available data on individual DORA signers as of June 24, 2013, showed that 6% were in the humanities and 94% in scientific disciplines; 46.8% were from Europe, 36.8% from North and Central America, 8.9% from South America, 5.1% from Asia and the Middle East, 1.8% from Australia and New Zealand, and 0.5% from Africa. The distribution of signers by country is shown in the graphic at right (all countries listed have at least one signer).
3 commentaires
Que des individus signent, je comprends, mais pour les institutions, c’est d’une hypocrisie sans nom. Les EPSTs ne regardent que l’IF et n’utilisent que ça. Tout le reste est du vent et du pipeau et ce n’est pas prêt de changer, surtout à l’INSERM avec son nouveau directeur. Nous sommes dans une logique productiviste de la science, l’originalité n’est vue que comme un risque insupportable et on multiplie à l’infini les mêmes approches qui ne font rien bouger.
Les gens qui ont signé pour les PESTe devraient commencer par appliquer leurs bonnes résolutions en interne avant de s’afficher
Il faudrait aussi que le CNU (conseils national des universités) signent et fasse passer ces recommandations aux présidents des différentes sections. Notre carrière est évaluée en fonction des facteurs d’impact de nos publications.
Comment l’INSERM a pu signer cela ? Ou alors, comme dit dans un précédent commentaire, c’est de l’hypocrisie totale. C’est bien l’INSERM qui, au contraire du CNRS, a un service pour calculer le H-Index de tous les DR. Si ce n’est pas une défense de la bibliométrie, je ne sais pas ce que c’est.