Il faut faire confiance à Jeffrey Beall qui essaye de dénoncer les revues dites prédatrices, c'est à dire ces revues éphémères demandant aux auteurs de payer pour publier et qui font croire qu'elles pratiquent un peer review. Son billet du 4 novembre 2014 a pour titre "Google Scholar is filled with junk science". Eh bien, la plupart de ces revues prédatrices seraient bien sûr reconnues dans Google Scholar… pas très étonnant, car nous ne connaissons pas le corpus de revues incluses dans Google Scholar.
Comme beaucoup d'entre vous, j'utilise Google Scholar, et je suis satisfait du service, mais il est vrai que j'obtiens parfois des sources qui me surprennent. Il faut se méfier, mais comment Google Scholar pourrait éviter ces revues prédactrices ? En les excluant de ses recherches… OUI..
Des auteurs ont remarqué des références erronnées, inventées sur leur profil Google Scholar.
J Beall nous explique que la pseudo-science utilise ces revues prédactrices pour discuter des hypothèses farfelues, etc… Voici ce que conclue J Beall : "Google scholar does not sufficiently screen for quality and includes much junk science. To remain relevant and valuable. Google Scholar needs to limit the database to articles from authentic and respected scholarly publications and exclude articles from known publishers of junk science."
Petit truc pour détecter des plagiats : insérer les 3 ou 5 lignes suspectes dans Google Scholar, et cela vous évite de vous acheter un logiciel anti-plagiat…
2 commentaires
Dans une interview récente pour Nature, le créateur de Google Scholar donne une définition très sociale de son outil. La qualité des contenus ne semble pas entrer en compte.
« How do you know what literature to index?
‘Scholarly’ is what everybody else in the scholarly field considers scholarly. It sounds like a recursive definition but it does settle down. We crawl the whole web, and for a new blog, for example, you see what the connections are to the rest of scholarship that you already know about. If many people cite it, or if it cites many people, it is probably scholarly. There is no one magic formula: you bring evidence to bear from many features. »
http://www.nature.com/news/google-scholar-pioneer-on-search-engine-s-future-1.16269
Bonjour
merci, et très bonne référence à cette interview dans Nature. Intéressant.. et ils ne gagnent pas d’argent !!
Cdlmt