Comme chaque année, fin juin voit tous les comités de rédaction s'enthousiasmer ou pleurer après la réception du facteur d'impact de leur revue… Cet indicateur, calculé pour 11 149 revues, a 3 décimales après la virgule, et passer de 3,014 à 3,021 est un grand succès, mais 2,999 est un échec…. Mais la comparaison avec les revues 'amies' est intéressante et gagner 0,005 par rapport à un concurrent est fantastique… Quelle tristesse ! En pratique, 53 % des revues ont eu un facteur d'impact en augmentation… Bonne analyse par Phil Davis sur Scholarly Kitchen. Ce billet explique les nouveaux indicateurs de Thomson : JIF percentile et Normalized Eigenfactor score…
Cette année 39 revues n'ont pas eu de facteur d'impact car leur taux d'auto-citations était un peu élevé.. C'est gentil.. Parmi ces 39, pour 29, c'étaient les auto-citations (la revue se cite) et pour 10, c'était une pratique appelée 'cartel des citations' (tu cites ma revue dans la tienne, et je cite la tienne dans ma revue). Si vous regardez la liste des 39, vous verrez que ce sont des taux d'auto-citations supérieurs à 50 %, ce qui laisse de la marge aux revues qui pratiquent ce sport (demander aux auteurs de citer votre revue lors de l'avis de lecture..). Ces revues sont contrôlées pour voir si cela disparaît pour donner un facteur d'impact dans quelques années.
N'oubliez pas que DORA est un système plus intelligent pour évaluer les recherches.. comme le suggère le rédacteur en chef de PNAS dans un éditorial de juin 2015 : "Impact, not impact factor", et le rédacteur en chef de The EMBO journal (8 juin 2015) : "DORA the brave"
Un commentaire
Bonjour, j’ai pondu un truc sur l’IF 2014, il devrait vous amuser http://perruchenautomne.eu/wordpress/?p=3698 vous verrez que certaines revues ne se battent pas pour des 0,001…