Article dans PEERJ paru en août 2015 sur les tendances de publications d'auteurs dans 4 domaines sur 5 ans (2008-2012), à partir de PubMed. Le titre : "Too much of a good thing? An observational study of prolific authors". Le tableau 1 (ci-contre) résume quelques données qui montrent que la plupart des auteurs ont publié de 1 à 20 articles sur cette période. Par contre, quelques auteurs ont publié plus de 25 articles par an (un article tous les 10 jours ouvrables). Ceci est suspect, quelles que soient les explications : il n'est pas possible de respecter les critères d'auteurs de l'ICMJE pour ces auteurs….
L'article attire l'attention des institutions qui devraient s'inquiéter devant les auteurs dits prolifiques : "We suggest that institutional authorship policies and guidelines should stress the importance of following accepted authorship criteria (which may differ between disciplines) and that institutions should have systems in place to handle suspected abuses."
Commentaires dans The Scientist.
Un commentaire
Toujours intéressant comme résultats mais comment les loups ou requins des publications vont faire pour prendre des postes de titulaires, de chef, d’ultra chef. Comment le directeur de l’institution va annoncer à un de ses « publiants » majeurs qui trustent de nombreuses publications, « il faudrait te calmer niveau publi, même si notre organisme évaluateur ne prend quasi en compte que le nombre total de papiers par année ou grant ».
Par rebond, en suivant le lien de l’article, je tombe sur celui-ci avec pour titre et sous-titre:Opinion: Making Progress by Slowing Down – Academic research could be strengthened by thinking more and doing less.
Et cette belle citation « But time is an expensive commodity and the freedom to really talk things through comes at a price. »
http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/43820/title/Opinion–Making-Progress-by-Slowing-Down/