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La croissance des activités des truands augmente toujours : les listes de prédateurs de J Beall nous inquiètent

Points clés

Prédateurs 2Jeffrey Beall, documentaliste à Denver, met régulièrement à jour ses listes de truands qui menacent le système des publications. Le cru de début 2016 est inquiétant ! Parcourir le blog de J Beall est toujours surprenant : de nombreux billets sur les truands…

  • Il semble exister au moins 923 maisons d'éditions dites prédatrices (chacune publie plusieurs revues) ; la croissance a été rapide (voir image) ;
  • Les revues uniques, sans être dans une de ces maisons d'éditions, seraient au nombre de 882 en 2016 (126 en 2013) /
  • La liste des faux 'metrics' ou facteurs d'impact inventés pour tromper en identifie 38 (versus 26 en 2015) ;
  • Les revues piratées seraient 101 (pour 30 en 2015) ; nous avons présenté des pirates avec une revue française : Fourrages. Le pirate est un prédateur qui copie totalement une revue existante pour drainer les auteurs de cette revue.

Si ces volumes continuent d'augmenter, dans peu d'années, les articles bidonnés mettront en péril notre système.

Très bonne interview de Jeffrey Beall sur le blog ScholarlyKitchen (8 février 2016). La situation est délicate : environ 11 257 bonnes revues en Open Access listées par le DOAJ (16 février 2016), et environ 10 000 autres revues prédatrices….

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3 commentaires

  • Bonjour de Nouvelle-Zélande ou votre blog est suivi et discuté régulièrement.
    La croissance de ces chiffres est impressionnante. Une partie de cette croissance peut elle être expliquée par une meilleure détection et un meilleur suivi de la part de Jeffrey Beall?

    Répondre
  • Bonsoir,
    à priori, ce n’est pas lié au meilleur suivi. C’est lié au fait que les revues passent à l’open access avec des APCs (Article Processing Charges) de 1000 à 9000 $. La technologie est simple et de jeunes informaticiens indiens ont bien compris qu’en demandant 300 $ 500 $ (voire 100 $), leurs APCs étaient très compétitifs… et les scientifiques ne se méfient pas, et voient surtout que le prix est réduit…. Cela va encore augmenter.
    HM

    Répondre
  • pour tous ceux qui sont dans le secteur hospitalier en France, un principe simple: si je journal n’est pas répertorié dans SIGAPS (donc non indexé dans Medline) il n’existe pas. Publier dans une revue non indexée a la même valeur que de mettre directement le papier à la poubelle.il aura le même impact sur la science, et en plus c’est moins cher. Ce principe évite toutes les revues prédatrices…
    On va hurler sur les quelques revues françaises non indexées mais le problème est le même: la recherche n’a de justification éthique que si d’autres ont accès aux résultats et que l’on fasse progresser la masse globale de connaissances. Publier dans un journal non indexé ne permet pas d’en faire profiter les autres. Il y a plein de revues françaises indexées à impact significatif (<0.05) dans lequelles on peut faire admirer les gribouillis de son dernier interne, à défaut des revues anglosaxonnes ou Françaises de réputation, en général en Anglais. D'ailleurs ne pas écrire en anglais a à peu près la même valeur que de ne pas publier, sauf dans mediapart, le figaro, prescrire ou femme actuelle: dans ces derniers au moins d'autres vont lire...
    Combien de français lisent les revues en allemand ou en chinois (qui ont au moins le bénéfice d'une audience de taille...)

    Répondre

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