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Premier auteur des articles de recherche des revues prestigieuses : 34 % étaient des femmes entre 1994 et 2014… Insuffisant

Points clés

Bombes sexuellesBelle étude dans le BMJ en mars 2016, par une équipe américaine, avec le titre "Trends and comparison of female first authorship in high impact medical journals: observational study (1994-2014)".

Ils ont inclus des articles de recherche de 6 revues (Annals of Internal Medicine, Archives of Internal Medicine, The BMJ, JAMA, The Lancet, NEJM). Ils ont sélectionné 6 numéros par année, de 1994 à 2014, et obtenu 3860 articles ; pour 102, ils n'ont pas pu déterminer le sexe du premier auteur ; 1273 (34 %) des premiers auteurs étaient des femmes. L'augmentation était importante, de 27 % à 37 % entre 1994 et 2014, mais depuis 2009, ralentissement de cette tendance. Le premier auteur était plus souvent une femme dans le BMJ, et le moins souvent dans le NEJM.

Dans la discussion, j'ai remarqué un commentaire : "It is, however, intriguing to note that our data show that the four included journals with female editors-in-chief for all or most of the 2009-14 period had the highest unadjusted rates of female first authorship during these years (45% Annals, 44% JAMA, 42% Archives, and 36% BMJ), whereas the remaining two journals had considerably lower rates (20% NEJM, 35% Lancet). This observation warrants further investigation—it may be that the gender of the journal’s editor in-chief affects factors such as the likelihood that women will submit their articles to the journal or the prioritization of study types and topics in which female clinical researchers are more likely to engage". Est-ce que le sexe du/de la rédacteur/rédactrice en chef a une influence sur l'acceptation selon le sexe, ou est-ce que les femmes soumettent plus volontiers aux revues ayant une rédactrice en chef ?

Un éditorial accompagne cet article : "The gender gap in first authorship of research papers. Parity of authorship should be a priority for journals, universities, and funding agencies". Il faudrait connaître le taux d'acceptation selon le sexe du premier auteur. Quelles sont les influences des reviewers ? Les femmes représentent 30 % des investigateurs recevant un grant du NIH (et probablement des institutions européennes). Une égalité est importante pour le système, la science, etc…  et ce sont plutôt les institutions qui devraient être pro-actives car les revues publient ce qu'elles reçoivent et ne peuvent être active pour changer ce ratio.

Des recommandations sont en cours de préparation, sous l'égide du Gender Policy Committee de EASE : SAGER pour Sex And Gender Equity in Research.

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