Les auteurs prolifiques sont nombreux et utilisent en général le plagiat, l’auto-plagiat et l’autoritarisme en mettant leur nom sur tous les articles du labo ! Jeffrey Beall (blog non consultable) nous en décrit un autre type avec le cas d’un Thaïlandais qui publie dans des revues prédatrices. Il prétend être l’auteur qui a le plus de publications en tant que premier auteur !
Son nom apparaît dans l’image à gauche tirée d’un document de OMICS : évitez OMICS, la plus grosse organisation de revues prédatrices et de faux congrès (oui des chercheurs payent l’inscription à des congrès inexistants !). Ce chercheur publie des lettres, éditoriaux ou articles courts… par exemple un éditorial de 9 lignes dans une revue d’escrocs ‘Journal of Emerging Infectious Diseases’, dont il est le rédacteur. Dans un autre article tous les résultats font moins d’une ligne (il doit se prendre pour Einstein avec E = mc2).
Il est sur le comité de rédaction de plus de 40 revues ! Mais il a publié dans des revues correctes qui devraient refuser ses articles.
OMICS est une arnaque : ils disent avoir 700 revues en opne access (probablement vrai), organiser plus de 1000 congrès par an, avoir 10 millions de lecteurs, et 50000 experts sur les editorial boards, ainsi que des accords avec plus de 1000 sociétés savantes. L’inquiétant, c’est que des chercheurs se font prendre (peu avouent à posteriori).
Nous avions commenté la liste des 400 chercheurs publiant le plus, dont 9 français : ce ne sont pas des escrocs, bien que leurs pratiques puissent être discutées pour l’un d’entre eux.