European Urology, la revue de European Association of Urology vient de mettre en accès libre un éditorial intitulé "Open access. Open science. Open urology", et les opinions exposées doivent s'appliquer à la plupart des disciplines.
Tout d'abord, les lecteurs lisent sur des smartphones, et veulent tout, à tout moment, n'importe où, et gratuitement. Quand vous tombez sur un paywall sur votre smartphone, allez-vous rentrer vos codes et allez-vous réellement chercher l'article ? Parmi les 24 revues les plus prestigieuses en urologie, 22 offrent la possibilité de l'Open access en payant un APC (Article Processing Charge) d'environ 3 000 $ (extrêmes 1 700 à 5 000 $). L'éditorial insiste sur le fait que les articles en Open access seraient plus cités que ceux derrière un abonnement ou paywall.
Le conseil est le suivant : ces coûts (APCs) doivent être inclus dans les budgets de recherche, et si ce n'est pas possible, il y a 3 stratégies possibles :
- demander de baisser l'APC aux revues, et ceci est accepté si les arguments sont recevables ;
- publier en Open access voie verte, c'est à dire déposer vos pdf sur des registres d'institutions ; les politiques de green OA sont disponibles sur ROMEO / SHERPA :
- soumettre à une revue dont les APCs sont bas… et là c'est une erreur car les revues prédatrices se régalent avec des auteurs peu regardants, et il en existe en urologie, c'est dommage !
J'espère que dans d'autres spécialités, il n'est pas proposé de soumettre à des revues prédatrices. Ne soumettez qu'à des revues dans MEDLINE (évitez PubMed) ou que vous connaissez bien !
