Bon article publié le 18 janvier 2017 par BC BjÖrk, un finlandais qui connaît bien le sujet. Publié dans Internal and Emergency Medicine, avec le titre : « Open access to scientific articles: a review of benefits and challenges« . L’auteur nous propose un tableau excellent pour bien qualifier l’Open Access (OA) : regardez avec attention l’image en bas de ce billet. On peut discuter quelques points, mais ce tableau est bien.
L’article résume les positions des parties prenantes :
- Les financeurs de la recherche : exemples des NIH (USA), du Wellcome Trust (UK) qui allouent des ressources pour payer des APCs (Article Processing Charges) pour publier des articles ; exemple des archives ouvertes PMC ;
- Les éditeurs académiques : les sociétés savantes sont prudentes car elles ont peur de perdre des membres si leurs revues deviennent ‘gratuites’ ; les sociétés commerciales cherchent à faire des contrats globaux avec les institutions ; l’exemple du BMJ est unique : il mettent les articles de recherche en accès libre et tous les autres articles sous paywall ;
- Les universités et institutions de recherche : en faveur de l’ouvert, avec par exemple près de 3 000 archives ouvertes répertoriées ; les auteurs préfèrent mettre des pdf sur des réseaux sociaux ; acceptent de payer les APCs du gold et de l’hybride OA ;
- Les auteurs du monde académique : grandes variations selon les disciplines ; la politique des méga-revues sont acceptées, avec publication de 50 à 70 % des manuscrits soumis ; l’OA augmente les lecteurs et citations ;
- Les lecteurs du monde académique : ils cherchent des archives ouvertes, demandent des pdf aux auteurs, et ne veulent pas payer les paywalls (30 ou 40 dollars pour lire un article) ;
- Les praticiens : des exemples particuliers dans ce domaine, avec de grosses revues imprimées ; ils aiment l’OA, mais sont noyés par les revues prédatrices ;
- Les spécialistes hors du monde académique (par exemple chercheurs des industries) : ils veulent de l’OA ;
- Le grand public : lisent beaucoup et se font abuser par les revues prédatrices !