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Comparaison des revues prédatrices avec des revues Open Access, et des revues sur abonnement : des trucs pour ne pas se faire piéger

Points clés

OttawaJ’ai bien aimé l’article de nos amis canadiens publié dans BMC Medicine le 16 mars 2017. Les auteurs travaillent à Ottawa, où l'hôpital héberge un centre de journalologie avec beaucoup de ressources sur leur site internet. Le titre de l'article est : “Potential predatory and legitimate biomedical journals : can you tell the difference ? A cross-sectional comparison”. Une lecture attentive apporte beaucoup d’informations sur les 3 types de revues ; les 3 groupes ont été appelés ‘Predatory (N = 93) ; Open Access (N = 99) ; Subscription-based (N = 100)’ ; ils en ont comparé beaucoup… quel travail….!. Je vous encourage à lire les 9 tableaux de comparaison qui sont détaillés et informatifs..… Bravo.  En fait les revues historiques sur abonnement ne sont pas dépassées par les revues Open Access.. c’est mon impression.

Les auteurs ont essayé de lister ensuite 13 critères qui semblent caractériser les revues prédatrices. Les voici, en essayant de traduire en français sans Google :

  • Les domaines d’intérêts comprennent des thèmes non-biomédicaux avec des thèmes biomédicaux
  • Le site internet contient des erreurs d’orthographe et de grammaire
  • Les images sont déformées/fuzzy, avec l’intention d’apparaître comme elles ne sont pas, ou elles ne sont pas autorisées
  • La page d’ouverture du site cible les auteurs
  • La valeur de l’Index Copernicus est utilisée sur le site
  • Il n’y a pas de description du management des articles par la revue
  • Les manuscrits doivent être soumis par email
  • Une publication rapide est garantie
  • Il n’y a pas de recommandations pour les rétractations
  • Il manque l’information concernant l’existence et les méthodes d’archivage digital du contenu de la revue
  • L’APC (Article Processing Charge) est très bas (par exemple < 150 USD)
  • Les revues qui disent être en Open Access soit ne mentionnent pas le copyright, soit demandent un transfert de copyright pour les recherches publiées
  • L’adresse email pour le contact est une adresse non-professionnelle, et non affiliée à une revue (par exemple : @gmail.com ou yahoo.com)

Je reprends les résultats du résumé ci-dessous :

Les pages d'accueil des revues prédatrices étaient beaucoup plus nombreuses à contenir des fautes d'orthographe (61/93, 66%) et des images déformées ou potentiellement non autorisées (59/93, 63%) que celles des revues en libre accès (6/99, 6% et 5/99, 5%, respectivement) et des revues par abonnement (3/100, 3% et 1/100, 1%, respectivement). Trente et une (33 %) revues prédatrices ont fait la promotion d'une mesure d'impact bidon – la valeur de l'indice Copernicus – contre trois (3 %) revues en libre accès et aucune revue par abonnement. Près des trois quarts (n = 66, 73 %) des revues prédatrices avaient des rédacteurs ou des membres du comité de rédaction dont l'affiliation à la revue n'était pas vérifiée, contre deux (2 %) revues en libre accès et une (1 %) revue par abonnement, où c'était le cas. Les revues prédatrices facturent des frais de publication considérablement moins élevés (médiane 100 USD, IQR 63 à 150 USD) que les revues en libre accès (1 865 USD, IQR 800 à 2205 USD) et les revues hybrides par abonnement (3 000 USD, IQR 2 500 à 3 000 USD).

Note du 21 juin 2020 : le critère 'Les manuscrits doivent être soumis par email' est toujours valable, mais pas discriminant car des revues prédatrices ont développé des systèmes de soumission on-line.

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