C’est un éditorial dans Circulation Research (décembre 2016) signé par le chairman du comité des publications scientifiques de l’American Heart Association (AHA), R Carey. Le titre “Quantifying scientific merit. Is it time to transform the impact factor”. Le propos n’engage pas l’AHA.
Les chercheurs et jurys étant tellement attachés au Dieu facteur d’impact, il serait utile de réfléchir et peut-être de le faire évoluer. R Carey décrit d’abord toutes les critiques contre le facteur d’impact, sans proposer de l’abandonner. Ses propositions sont raisonnables : ne calculer le facteur d’impact que sur les articles originaux, en enlevant revues générales, recommandations, et autres articles ; ne pas tenir compte des auto-citations ; calculer le facteur d’impact sur 5 ans et non pas 2 ans. Toutes ces propositions sont raisonnables et faciles à mettre en œuvre. Par contre, il propose de mesurer les téléchargements, mesure qui serait un bon indicateur (il parait que l’on peut éliminer les téléchargements de masse).
R Carey doit savoir que la résistance au changement est présente dans toutes les situations : pourra-t-il convaincre ses amis cardiologues d’abord ? Commencer de telles réflexions sur le Dieu facteur d’impact est courageux. Il pourrait suivre la politique des revues de American Academy of Microbiology qui proposent d'abandonner le facteur d 'impact. Il n'apparaît plus sur les sites de leurs revues.
Je suggère plutôt de changer totalement le système et de se rapprocher d’urgence de DORA.. mais personne connaît en France !!!!! Bien que les signatures Inserm / Cnrs apparaissent parmi les signataires de DORA !!!