Nous avons tous des histoires de co-auteurs mis abusivement sur des publications.. C'est une pratique que nous observons chez nos collègues… Dans The Scientist de May 2017, un article intitulé "Coming to grips with coauthor responsibility" revient sur ces pratiques avec quelques bons exemples. Deux citations illustrant l'article :
- If we didn’t trust each other, we would need to check everything everyone else did. And if we needed to check everything everyone else did, why collaborate in the first place?
- In cases where one or a few researchers commit fraud, other authors are in effect “victims” of the scientific misconduct.
Le nombre de co-auteurs augmente régulièrement dans les articles. Avoir plusieurs auteurs est un avantage qui montre la collaboration… mais trop souvent les co-auteurs ne vérifient pas les données. L'article commence par un exemple d'un auteur ayant fait confiance à un étudiant, et des western blots étaient manipulés. La découverte d'une fraude affecte tous les co-auteurs qui deviennent des victimes.
Les revues demandes de lister les contributeurs pour comprendre les rôles des auteurs, et d'autres demandent à l'un des auteurs de s'engager sur l'intégrité des données.
Huit auteurs ayant des articles rétractés ont collaboré avec 320 auteurs !!! J'ai repris ci-dessus une image de l'article dont la légende est : One author’s misconduct can have profound effects on the research community. The eight researchers with the highest individual retraction counts in the scientific literature—many of them for misconduct—have together coauthored problematic papers with more than 320 other researchers (circles, sized by retraction count and colored by continent of primary affiliation). The number of retraction-producing collaborations (black lines) between any two researchers varies, but in several cases, researchers produce multiple problematic papers with the same individuals or groups, leading to highly interconnected clusters of scientists linked by their retraction history.
