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Bravo pour l’enquête française sur « Difficultés des Auteurs à la Publication d’Articles Médicaux »

Points clés

diazepamJ’ai été heureux de lire dans BMC Medical Research Methodology en juillet 2017 une enquête ayant eu 1191 réponses sur 7766 praticiens contactés par email à l’AP-HP. Vous aurez dans l’article toutes les caractéristiques des répondeurs.

J’ai essayé de traduire une partie des résultats du résumé : 94 % des répondeurs avaient publié au moins un article au cours des deux années précédentes. 76 % ont estimé qu’ils ne publiaient pas assez, principalement en raison du manque de temps pour écrire (79 %) ou de soumettre (27 %), des compétences limitées en anglais (40 %) ou pour écrire (32 %), et difficultés pour commencer la rédaction (35 %). 87 % des répondeurs accepteraient un soutien technique, en particulier dans la ré-écriture en anglais (79 %), la relecture critique (63 %), la mise aux normes des revues (52 %) et / ou l’écriture (41 %), pour gagner du temps (92 %) et augmenter les soumissions et acceptations pour des revues ayant un facteur d’impact (75 %). 79 % des répondeurs apprécieraient un soutien financier pour leurs futures publications, pour les ré-écritures en anglais (56 %), pour la rédaction médicale (21 %) ou les frais de publication (38 %). Ils ont estimé que ce soutien financier pourrait être couvert par l’AP-HP (73 %) et / ou par les ressources obtenues par leur département à partir de publications antérieures (56 %).

Cet article est intéressant, bien fait. Les auteurs disent manquer de temps : fausse excuse, car ils n’ont pas un environnement propice à la communication de leurs travaux… Il s’agit de gérer le temps, et des équipes savent le faire. N’oublions pas qu’écrire et publier devrait faire partie du temps de travail… Ce n’est pas une activité de fin de soirée ou de week-end !

Certains des répondeurs ont probablement menti : la figure 3 nous apprend que la première raison pour publier serait la dissémination de l’information (78 %). C’est une blague….Les bizounours racontent qu’ils publient pour l’avancement de la science, le progrès pour les malades… En fait, la figure 3 est claire, car 63 % disent publier pour la réputation/reconnaissance par les pairs, 52 % pour l’avancement dans la carrière, et 17 % pour obtenir de l’argent (SIGAPS). La réalité : les 2 moteurs de la publication sont bien la carrière et l’argent….

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