Le Council of Science Editors (CSE), excellente société savante américaine, vient de mettre en ligne quelques conseils simples pour éviter les revues prédatrices. Quel est le bon qualificatif ? "Prédateurs/prédatrices" ne convient pas toujours… fait-il employer 'deceptive', 'vanity', 'parasitic' et quels termes en français ? Parasites par exemple…. Vos avis .
Le texte du CSE est simple, court, et intitulé "Predatory or receptive publishers — Recommendations for caution". Il y a surtout une liste très bien choisie des références utiles sur le sujet. Voici une traduction rapide :
- L'éditeur dispose d'un vaste catalogue de revues en ligne inaccessibles, non fonctionnelles, n'ayant pas ou peu d'articles publiés, ou manifestement de mauvaise qualité
- L'éditeur n'a pas de numéro de téléphone fonctionnel ou d'adresse postale, ou l'adresse est résidentielle
- Le journal fait de fausses déclarations en prétendant être indexé par des bases de données telles que SCOPUS, Web of Science et PubMed Central
- La revue prétend faussement être membre de l'Open Access Scholarly Publishing Association (OASPA) ou du Comité d'éthique des publication (COPE)
- Les frais de publication ou APCs (Article Processing Charges) ne sont pas transparents
- Le processus de révision par les pairs n'est pas clairement décrit et les délais de révision par les pairs sont irréalistes (par ex : une semaine)
- Le journal publie un petit nombre d'articles par an mais possède un comité de rédaction excessivement important (par exemple, 50 articles publiés par an et des centaines de rédacteurs) ou vice versa.
Consultez le site Think Check Submit, et aussi la liste de références du CSE.