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Des chercheurs publient volontairement dans des revues prédatrices, et celles-ci progressent….

Points clés

NYTimesC'est le New York Times qui a expliqué (30 octobre 2017) au public le phénomène des revues prédatrices, et surtout le fait que des universitaires publient dans ces revues sans valeurs : Many Academics Are Eager to Publish in Worthless Journals.

Trop de chercheurs se font prendre, et je connais même des chercheurs français qui ont publié dans des revues prédatrices ! Il s'agit de chercheurs pressés, voulant terminer vite des projets, et qui savent qu'ils ont publié dans des revues prédatrices !

La thèse de l'article du NY Times est de dire que des chercheurs savent bien ce qu'ils font, et que cette attitude fait le bonheur des revues prédactrices…. Dans le domaine de la finance, publier dans ces fausses revues permet des promotions faciles… Avec des exemples, et une référence qui explique qu'il y a des avantages pour que certains utilisent les revues prédatrices ? Le résumé de cet article intitulé The Rewards of Predatory Publications at a Small Business School :

This study is the first to compare the rewards of publishing in predatory journals with the rewards of publishing in traditional journals. It finds that the majority of faculty with research responsibilities at a small Canadian business school have publications in predatory journals. In terms of financial compensation, these publications produce greater rewards than many non-predatory journal publications. Publications in predatory journals are also positively correlated with receiving internal research awards. By improving the understanding of the incentives to publish in predatory journals, this research aims to contribute to a better-informed debate on policies dealing with predatory journals.

Des phénomènes troublants montrent que l'avenir est incertain :

  • des revues prédactrices, avec le temps et l'expérience, s'améliorent progressivement… !!!!
  • le nombre de revues prédatrices pourrait être bientôt égal à celui des revues scientifiques de qualité ;
  • à l'inverse, des revues de groupes sérieux commencent à envoyer des emails de sollicitations d'articles, et les spams augmentent…

Les chercheurs ne peuvent pas comprendre…

Merci à M Hamelin pour son tweet

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