Ce rapport de la chambre des communes sur l'intégrité de la recherche a été publié le 28 juin 2018. Il a 82 pages avec 21 
recommandations en pages 52 à 56.
Tout d'abord quelques remarques sur le ministre des sciences qui n'était pas assez impliqué dans l'intégrité scientifique. Compte tenu des investissements dans la recherche, le gouvernement veut être sûr des conclusions, et pour cela s'assurer du respect des bonnes pratiques en matière d'intégrité. Il n'y a pas assez d'investigations faites par les universités. Suite au Concordat des universités signé en 2012, il n'y a pas eu assez de considération de la part des 136 universités, et 25 % des universités ne publient pas encore un rapport annuel sur l'intégrité scientifique. Trop d'universités ne sont pas encore membres de UKRIO (UK Research Integrity Office).
Ce manque de transparence constante dans la communication des données sur le nombre d'enquêtes sur les cas d'inconduite et l'incohérence dans la façon dont l'information est consignée signifient qu'il est difficile de calculer l'ampleur des cas d'inconduite en recherche au Royaume-Uni.
Bien que le respect du Concordat soit techniquement une condition préalable à l'obtention de fonds des conseils de recherche et d'enseignement supérieur, la non-conformité n'a donné lieu à aucune mesure de financement contre les établissements.
Il y a eu un manque de leadership coordonné dans la mise en œuvre des recommandations du Concordat dans les universités.
Il faut engager des discussions avec les maisons d'éditions… car le peer review doit vérifier la qualité des recherches. Des institutions cachent et ne sont pas transparentes sur les cas de mauvaise conduite… ce n'est pas acceptable !
Il y a beaucoup de recommandations pour que les institutions soient transparentes.. et certaines de ces recommandations seraient bienvenues en France… car les universités cachent, par exemple celle de Clermont-Ferrand (cas que je vais présenter).
