Dans Nature Communications, un article publié le 5 septembre 2017 a été rétracté par les auteurs le 4 juillet 2018. Ci-joint dans l'image, titre et noms des auteurs. La note de rétractation ne détaille pas l'incident !
Un très bon point pour les auteurs, car reconnaître des erreurs, des fautes est une conduite très vertueuse, pas facile et qui montre le bon exemple. BRAVO. Derrière toute rétraction, doivent exister des lanceurs d'alerte, des conflits, etc….
Un très très mauvais exemple des responsables de l'Université de Clermont-Ferrand, car le rapport d'investigation n'a pas été rendu public, sauf si je me trompe… La rétractation précise : "However, following institutional investigations by Université Clermont Auvergne, it has come to our attention that much of the data reported in the paper were a result of manipulation or fabrication."
Toute investigation devrait être publique et transparente : qui a fait le rapport, comment, sur quels indications, etc….. Tout ceci est très utile pour comprendre. Les Universités ont tendance à cacher et ceci nuit à l'intégrité scientifique. Les responsables du site RetractionWatch désirent lire ce rapport comme nous tous… Nous allons prendre le temps, mais grâce à la CADA, ce rapport doit être communiqué.. Nous allons passer par ces arcanes administratives, sauf si le président de cette Université changeait d'avis et publiait ce rapport… Ce serait mieux de le faire avant d'être contraint par la CADA. J'ai averti la responsable intégrité de cette Université ; elle semble en faveur des pratiques de non-transparence.. ETONNANT ! NON !
C'est fréquent de voir nos Universités pratiquer la non-transparence et je peux vous citer des cas, comme ceux de Lyon 1, Paris 5, et d'autres…