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Le groupe BMJ ne veut plus de publicité pour les laits maternisés : perte de 350 000 € en 2020 !!!

Points clés

Ce sont des décisions compliquées, mais l'éditorial du 18 mars 2019 dans le BMJ est explicite : "Calling time on formula milk adverts", avec un sous-titre "Le BMJ et nos revues sœurs ne publieront plus de publicités pour les substituts du lait maternel." Décision importante, voire difficile : 350 000 € qui vont être refusés ! Signé par 3 rédacteurs en chef : BMJ, Gut, Archives of Diseases i Childhood.

Je connais mal le domaine, mais cet édito explique que les pratiques des industriels qui commercialisent ces laits ont pour conséquence de freiner l'allaitement au sein dont les bénéfices sont établis. L'édito commence ainsi : "Près de 40 ans après l'introduction d'un code international visant à réglementer la commercialisation des substituts du lait maternel, des inquiétudes ont refait surface au sujet de la promotion agressive de ces produits et de leurs effets néfastes sur les taux mondiaux d'allaitement. Après des décennies de publicité pour les substituts du lait maternel aux lecteurs du BMJ, nous avons décidé qu'il est temps d'arrêter." Il semble exister des règles non suivies, non contrôlées et les industriels ne les suivent pas : The code says that breastmilk substitutes cannot be advertised to parents or the wider public. Le BMJ n'est pas contre ces laits, il est contre une utilisation abusive poussée par la publicité.

Parallèlement le "Royal College of Paediatrics and Child Health" anglais refuse l'argent de cette industrie depuis début 2019. Dans ce même BMJ, il y a une news sur ce sujet : The college said that it received in the region of €46 000 a year from formula milk companies in event sponsorship and advertising, but after a review by the RCPCH council,2 which advises on policy issues, it ended this practice on 31 January.

Dans le même numéro du BMJ, une lettre défend la collaboration entre chercheurs académiques et industrie : "Formula milk studies couldn’t exist without industry". Cette lettre n'est pas polémique en montrant que nous avons besoin de l'industrie pour progresser dans certains domaines..   Où est le juste milieu ?

Je ne connais pas la situation française : est-ce que des revues de pédiatrie ont des publicités pour ces laits ? Est-ce que les sociétés savantes du domaine acceptent des subventions d'industries fabriquant ces laits ? Qui peut répondre ?

PS : Un commentaire du 18 mars : "But how ironic that there was an Aptamil advert at the top of the webpage when I read this paper."…   Cela ne peut pas nous arriver en France car les publicités diffèrent selon les cibles !

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