Cet article amène plein de réflexions quant à la diffusion et la citation des articles… j'ai aimé. Il a été publié en mars 2020 dans BMC Research Methodology par une équipe croate.
Les 50 articles les plus cités en pédiatrie (entre 1966 et 2012, pour une recherche faite en décembre 2017) avaient en moyenne une densité de citation de 120 (33 à 433), dans des revues à facteur d'impact moyen de 6,2, dont 5 des 10 premiers dans des revues à facteur d'impact inférieur à 5. La densité de citation est le nombre de citations divisé par le nombre d'année depuis la publication. Ces articles ont eu environ 2000 citations chacun, et l'article le plus cité a eu 4403 citations. Les pédiatres peuvent trouver ces 50 articles les plus cités dans l'article. Le résultat principal du résumé : "La plupart des études parmi les citations classiques en pédiatrie étaient des études transversales (N = 22), suivies par des revues de littérature non systématiques (N = 10), des essais contrôlés randomisés (N = 5), des études de cohorte (N = 5), des revues systématiques (N = 2), des études cas-témoins (N = 2), des cas cliniques (N = 2), et il y avait un protocole d'étude et une opinion d'expert." Les revues systématiques n'étaient pas des Cochrane reviews.
Ces articles ont été publiés par 25 revues, et les revues ayant eu au moins 2 articles étaient : The Lancet (N = 6), Archives of General Psychiatry (N = 3), JAMA (N = 3), Journal of Pediatrics (N = 3), New England Journal of Medicine (N = 3), Pediatrics (N = 3), Archives of Disease in Childhood (N = 2), Child Development (N = 2), Cognition (N = 2) and Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry (N = 2).
J'ai traduit la conclusion de cet article : "Peu d'essais contrôlés randomisés et de revues systématiques figuraient parmi les citations classiques dans le domaine de la pédiatrie. Les articles qui utilisent une méthodologie de recherche observationnelle et qui sont publiés dans des revues à faible impact peuvent devenir des citations classiques. Cela implique que les rédacteurs des revues ne doivent pas avoir une conception d'étude préférentielle lorsqu'ils prennent des décisions sur ce qu'ils doivent accepter et publier, et qu'ils doivent plutôt se concentrer sur la qualité et la contribution d'un manuscrit, quelle que soit la conception de l'étude."