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Un chercheur européen anonyme a repris la liste des revues prédatrices de Beall : excellent mais sera toujours incomplète

Points clés

La liste de Beall des revues prédatrices a été arrêtée par J Beall en 2017, suite à des menaces diverses. L'archive de cette liste est consultable. Depuis quelque temps une nouvelle liste de Beall existe, et elle semble actualisée. A prendre avec prudence. Je ne connais pas le responsable de cette liste, avez-vous des informations ? Cette liste semble bien..

  1. Il y a un avertissement : "I am not Jeffrey Beall. I prefer my identity to be anonymous, largely for the reasons that Beall mentioned in his recent article (see here). However, I can tell you that I am a postdoctoral researcher in one of the European universities and have hands-on experience with predatory journals. I will keep the list updated as much as possible, although I suspect I simply won’t have time to do as thorough job as Beall.", et quelques autres infos sur la page Beall'contact'.
  2. Editeurs (publishers) : il y a la liste de Beall, et les liens seraient actualisés (je n'en ai testé que quelques uns). Une liste complémentaire actualisée en juin 2020 a été ajoutée. Frontiers est dans la liste, mais avec quelques précautions de langage et un renvoi à un commentaire dans Nature en 2015. Par prudence, MDPI n'est pas inclu dans ces listes mais avec aussi quelques précautions et le renvoi à la page wiki qui explique quelques controverses. Frontiers et MDPI sont parmi les revues d'une zone grise, et parmi les responsables probables des ennuis de J Beall.
  3. Revues : il y a une longue liste de revues avec un moteur de recherche. Il y a une liste complémentaire actualisée en juin 2020. Des revues prédatrices que je connais n'y sont pas !
  4. Vanity press : c'est un onglet que n'avait pas J Beall et qui attire l'attention sur un énorme marché, du type 'Gala, Closer,..' pour la science. Ce sont des éditeurs qui publient livres, thèses, magazines, etc.. sans aucun peer-review ni editing. Les auteurs payent et/ou cèdent leurs droits. L'éditeur peut vendre sans droits d'auteurs. Je connais des africains qui aiment : ils envoient une thèse, un livre gracieusement et ce livre est en vente sur des sites, voire Amazon…  L'éditeur ne fait rien et reçoit les faibles produits de la vente, mais le volume est important. Sur le site, il y a des explications dont un extrait est : "Vanity press is a type of publishing, where authors pay to have their work published; either in money or – more often – in the author’s publication rights. During the publication process, no peer-review is promised by the publisher and no quality control is done. Vanity press usually does no editing, and the authors are left to do all the formatting and spell-checking by themselves. Their works are then published in self-publishing outlets, such as on Amazon, and physical copies of their books have outrageously high prices. The authors, of course, get no income from the sales." Il y a 14 éditeurs, mais il en manque… J'ai déjà évoqué cette pratique qui ne m'a pas convaincu. Vous recevez, comme moi, des emails après publication d'un article pour 'valoriser votre recherche' en donnant un résumé, des infos.. et en payant pour ce service. Vous pouvez regarder Omniscriptum, basé à Tallin, IGI Global basé aux USA et qui me harcèle,…   Mais liste incomplète car j'en connais d'autres…

Ces listes de revues prédatrices sont utiles, mais gardons à l'esprit que c'est impossible d'avoir des listes exhaustives comme le prétend Cabell.

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