Il s'agit d'une initiative intéressante, qui pourrait être étendue à tous les articles, car actuellement, seuls des préprints COVID-19 sont évalués. Voici une traduction d'extraits de la page de garde :
Rapid Reviews : COVID-19 est une revue en libre accès qui accélère l'examen par les pairs des prépublications de la recherche liée à COVID-19 afin de faire progresser les nouvelles et importantes découvertes, et d'empêcher la diffusion de nouvelles scientifiques fausses ou trompeuses. Les rédacteurs, dirigés par le professeur Stefano Bertozzi et basés à l'université de Berkeley, abordent COVID-19 et ses effets à grande échelle dans une perspective multidisciplinaire et mondiale, en examinant des manuscrits dans les domaines de la médecine, de la santé publique, des sciences physiques, biologiques et chimiques, de l'ingénierie, des sciences sociales et des sciences humaines. RR:C19 a réuni des étudiants de réseaux universitaires du monde pour identifier les prépublications importantes…. La question la plus importante que nous posons aux évaluateurs est de savoir si les principales affirmations d'un article sont fiables et dignes de confiance.
C'est original. Il y a peu de pré-publications évaluées, mais pour celles que j'ai lues (trois), c'est plutôt bien fait et utile. L'équipe semble solide et motivée. Quel avenir pour ce projet, et comment le disséminer ?
2 commentaires
Les relectures des grandes revues sont parfois pourries. Exemple de la méta de Fiolet. On retire la plus biaisée, celle des vétérans (car biaisée et/ou mal reportée par les auteurs), et les conclusions sont tout autres; un effet positif de l’HCQ. Et la revue ne fait rien?
Merci pour votre commentaire. Il est vrai qu’une méta-analyse demande en général un an et des ressources ; voir : https://www.redactionmedicale.fr/2017/03/la-publication-des-revues-syst%C3%A9matiques-explose-et-nous-savons-que-certaines-sont-tr%C3%A8s-tr%C3%A8s-mauvaises-une-%C3%A9quipe-am%C3%A9.html
Une méta-analyse devrait être de préférence faite sur données individuelles, et pour les traitements COVID, il est clair que nous aurons des méta-analyses correctes quand il y aura suffisamment de bons essais randomisés.
Restons sages, car personne n’a de données de qualité en faveur de l’efficacité des associations HCQ/AZI. Aucune donnée acquise de la science ne permet de les prescrire hors essais cliniques, et il faut de bons essais.
Je en suis pas très compétent sur les méta-analyses, mais en général de bons essais randomisés contrôlés sont plus utiles. J’ai quelques billets sur ce thème https://www.redactionmedicale.fr/revue-syst%C3%A9matique-m%C3%A9ta-analyse/
Si les revues devaient rétracter les mauvais articles, il y aurait plus de 100 000 rétractations par an, et ce serait mieux pour la science