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CNGE : Remplacer promotion et financement par la quantité par l’évaluation de l’utilité de la recherche pour les patients.

Points clés

CNGEFélicitons le CNGE (Collège National des Généralistes Enseignants / Collège Académique) pour une prise de position (8 septembre 2020) afin de lutter contre des méconduites scientifiques. Voici un extrait du communiqué de presse :

Lorsque quelques expositions médiatiques remplacent la solidité scientifique, quand la recherche de l’audience remplace l’information, quand l’abandon de la méthode scientifique est érigé en système de pensée, quand le narcissisme des scientifiques remplace leur rigueur, alors n’importe quelle fantaisie peut être assimilée à une vérité.
Le système universitaire favorise le nombre de publications plutôt que leur pertinence. Les nominations et les promotions dépendent plus de ce facteur que des valeurs humanistes et pédagogiques. Une même valeur est parfois attribuée aux intuitions, aux inexactitudes, voire aux fraudes, qu’à des données validées et rigoureuses. Ces éléments pervertissent l’excellence du système universitaire dont les dérives d’autopromotion débridée en sont aujourd’hui la caricature.

Le communiqué nous engage à signer la tribune Halte à la Fraude Scientifique.  Pour signer, cliquer ici. Il y a plus de 2300 signataires le 13 septembre, et il faut continuer à faire la promotion. L'objectif est d'influencer la discussion de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche afin que l'intégrité avance… c'est pas gagné !!!

Il règne une attitude nauséabonde dans tous les domaines, dont la médecine générale. Par exemple le collectif Laissons Les Médecins Prescrire : seul l'IPLESP* a eu une position claire (BRAV0) ; combien d'institutions ne tremblent pas quand un de leurs membres fraude (la base de donnée de l'étude artemisia co-signée par C Perronne était fraudée, l'AP-HP n"a rien vu, la faculté de médecine dort, et il continue à dire que Big Pharma lui en veut… triste, médiocre…) ?

L'attitude est nauséabonde au plus haut niveau de l'état et du ministère de la recherche... Voici le début d'un billet sur la nomination du président du Hcéres (6 septembre 2020) : "Mais voilà, c’est plus fort qu’eux : pour la troisième fois en moins d’un an, le conseiller du président de la République pour l’enseignement supérieur et la recherche, Thierry Coulhon, et la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal….., sont en train de couler la procédure de nomination du président du HCERES. Et partant, la crédibilité même d’une autorité censée garantie l’indépendance et l’intégrité de la recherche française."

Combien d'organisations vont réellement s'engager contre la fraude ? Combien de Sociétés savantes ?

 

*Sur le site IPLESP, il y a une MISE AU POINT : La direction de l'IPLESP ainsi que ses tutelles (Inserm, Sorbonne Université) et l'AP-HP réfutent la méthodologie et les conclusions du manuscrit intitulé « Azithromycin and Hydroxychloroquine accelerate recovery of outpatients with mild/moderate COVID-19 » publié dans Asian Journal of Medicine and Health et dont un des co-auteurs est affilié au centre de recherche. Cet article publié dans une revue prédatrice ne permet pas de conclure que l’azithromycine administrée seule ou avec de l'hydroxychloroquine ait un quelconque impact favorable sur l'évolution de la maladie COVID-19. Enfin, le statut réglementaire de l'étude tel que décrit dans le papier pose question et mériterait d'être précisé.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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