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Que penser de la croissance et des FTA/APC de MDPI, et de Frontiers ? Ce sont les McDonalds de la publication

Points clés

Comme d’autres collègues, je pense que les groupes Frontiers et MDPI sont dans une zone grise des éditeurs. Ils ont des revues légitimes et des revues avec des pratiques de groupes prédateurs : des spams nombreux, des prix de frais de traitement des articles (FTA) ou article processing charges (APC) variables, des délais rapides pour l’acceptation, une recherche de facteurs d’impact… Ces deux groupes ont de bonnes revues, qui semblent fonctionner correctement, mais des conflits ont été décrits pour d’autres revues. Par exemple lorsque les taux d’acceptation des articles diminuent, les comités de rédaction peuvent être changés brutalement. Les comptes de résultats et bilans financiers de ces groupes ne sont pas publics. J’ai croisé des responsables de ces deux groupes, et en général, ce sont de bons professionnels, mais la question est de savoir comment réagissent les employés…

  • Le groupe MDPI publie plus de 200 revues scientifiques, et certaines sont légitimes, d’autres considérées comme des revues mdpi apcprédatrices. Cet éditeur a été créé en 1996, bien avant l’apparition des revues prédatrices, et sur Wikipedia, il y a l’historique de certaines controverses. Un billet du 10 août 2020 revient sur la success story de MDPI…. C’est un billet sur ScholarlyKitchen, et il est très détaillé, avec beaucoup d’informations. D’autres informations merveilleuses sont dans les rapports annuels. Sur 250 revues, 71 ont un facteur d’impact ; avec plus de 110 000 articles par an, MDPI est le 5ème éditeur ; une croissance rapide.. ils seront bientôt numéro 4 ; basé en Suisse, MDPI a 2 100 employés, dont 1 650 sont en Chine…. ; un taux d’acceptation moyen de 40 % ; des FTA moyens de 1 400 francs suisses. Il y a beaucoup de données sur le blog de Dan Brockington dont l’image ci-dessus qui est édifiante.

 

Que penser de tout cela ? Des ayatollas des revues scientifiques ont mené des combats contre la profitabilité de certains éditeurs. Ils ont poussé l’Open Access, ce qui est bien, mais les dérives des augmentations des FTA/APC de certains éditeurs ne semblent pas être leur problème ! ETONNANT !

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